Naïma Acherkouk récompensée à la Rencontre des arts plastiques à Londres

«Au cours de cette Rencontre des arts plastiques à Londres, il y avait deux manifestations distinctes : le concours auquel je n’ai pas participé et où des Marocains ont été honorés en remportant des prix et des médailles. Parallèlement, il y avait l’exposition à laquelle j’ai collaboré avec une peinture intitulée “Symphonie de l’âme” et qui m’a permis d’avoir cette distinction», souligne Naïma Acherkouk, qui ne manque pas d’exprimer sa fierté quant à cette reconnaissance. «On a toujours besoin d’être mis en valeur et d’avoir un soutien moral qui nous donne de l’énergie et de la force pour aller de l’avant dans notre carrière». Cette récompense ajoute une autre trophée au palmarès de la jeune peintre qui a déjà brillé dans d’autres événements plastiques, notamment celui du Centre d’insertion et d’aide par le travail (CIAT) à Salé où elle a exposé plusieurs travaux pour soutenir les bénéficiaires du centre, qui sont des personnes à besoins spécifiques. «Mon objectif a toujours été d’aider des personnes en difficulté et à besoins spécifiques, et ce par le biais de mon art», précise Naïma, dont les travaux renferment des valeurs humaines qu’elle essaye de partager et d’inculquer, à travers les formes et les couleurs de ses compositions.

«Pour moi, le tableau est un espace où je peux extérioriser mes sentiments et mes sensibilités. C’est une sorte de dialogue que j’entretiens avec la toile pour exprimer ce qui me touche de près ou de loin, tout en restant optimiste pour un avenir meilleur. Car je veux que mes tableaux reflètent de l’énergie positive». En effet, Acherkouk, qui est une artiste pleine de vitalité, préfère les couleurs gaies. C’est d’ailleurs le cas de l’œuvre qu’elle a exposée à la Rencontre des arts plastiques à Londres où les couleurs sont pleines d’espoir et d’énergie positive.
Les travaux de Naïma reflètent, aussi, une grande affinité avec la femme dans ses thématiques, peignant ses souffrances et ses obstacles. Sans oublier ses sujets autour de l’environnement quant à sa sauvegarde et sa protection. «Je me concentre souvent sur des thèmes qui touchent la société et le citoyen, tout en optant pour le style abstrait pour faire passer la joie, le défi et beaucoup d’autres émotions positives». Cette native de Chefchaouen a depuis son jeune âge développé une méthode de peinture intuitive. En parallèle avec son métier de juriste, elle s’évertue à communiquer avec l’imaginaire de tout un chacun, en utilisant des couleurs vives et des formes abstraites. «Avec le choix de mes sujets, j’essaye de parler avec toutes les catégories sociales. Mon but est de donner l’occasion au citoyen de réfléchir et de communiquer avec la toile, tout en lui procurant énergie et espoir dans la vie», renchérit Naïma Acherkouk.