Nouveau président par intérim de l’AIBA, Mohamed Mostahsane œuvrera pour le maintien du tournoi de boxe aux JO de Tokyo 2020

Vendredi dernier, un Marocain a été élu au sommet de la hiérarchie mondiale de la boxe, une première dans l’histoire du noble art arabe et africain. La nomination de Mohamed Mostahsane intervient quelques jours après la démission forcée de l’Uzbek Gafur Rakhimov, qui a fini par céder aux dictats du Comité international olympique. Ayant relevé «plusieurs motifs d’inquiétude majeure» concernant les finances ainsi que la gouvernance et l’éthique de l’AIBA, en novembre 2018, le CIO a en effet lancé un ultimatum à l’Uzbek, dont la démission a été prononcée comme condition sine qua non pour la levée des sanctions qui pèsent sur l’AIBA, notamment le gel de l’organisation du tournoi de boxe aux Jeux olympiques de Tokyo 2020.
Le départ de Gafur Rakhimov, le 22 mars dernier, a donc permis au bureau exécutif de l’AIBA de se réunir et de confier la fonction de la gestion à M. Mostahsane, pour prendre les commandes de l’instance internationale jusqu’à la fin de la saison en cours, en vue de préparer la prochaine étape qui connaîtra l’élection d’un nouveau président. L’élection du responsable marocain n’a souffert d’aucune contestation, vendredi, puisqu’il a recueilli 23 votes secrets contre deux abstentions, lui qui avait été élu à l’unanimité président de la Confédération africaine de boxe et premier vice-président de l’AIBA lors de l’Assemblée générale élective tenue en novembre 2018.