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Nouvelle vague de chaleur la semaine prochaine

Nouvelle vague de chaleur  la semaine prochaine
Ces fortes chaleurs vont gagner la France entre mardi et jeudi et c’est à partir de vendredi qu’une baisse significative interviendrait par l’ouest. Ph. AFP

Un nouvel épisode de canicule, le deuxième en moins d’un mois, va toucher la France la semaine prochaine, qui s’annonce moins long que le précédent. Les températures vont monter à partir de ce week-end. «Il fera très chaud lundi au sud de la Loire, avec des valeurs supérieures à 35 °C, pouvant atteindre les 40 °C», a indiqué à l’AFP Patrick Galois, prévisionniste chez Météo-France. «Des valeurs de 35 à 40 °C sont susceptibles d’être atteintes sur pratiquement toutes les régions de France et on peut même penser qu’on dépassera localement les 40 °C au sud de la Loire» – entre 40 et 42 °C –, a averti M. Galois. Cette nouvelle vague de chaleur sera «moins longue, moins étendue et moins sévère», a espéré la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, sur France Info. «Nous activerons le Plan canicule en fonction du degré de sévérité», a précisé la ministre, qui se dit «surtout inquiète pour ceux qui ne sont pas vulnérables, des Français standards qui payent le prix fort de cette canicule, ils font moins attention». Elle faisait référence à des décès survenus pendant la canicule fin juin, dont un cycliste ou encore un couvreur de 33 ans.
Les chiffres de surmortalité seront connus à la fin du mois de juillet. Fin juin, la canicule exceptionnelle par sa précocité et son intensité avait fait suffoquer une grande partie du pays pendant plusieurs jours. Le seuil de 45 °C avait été dépassé pour la première fois en France, avec un record absolu de 45,9 °C dans le Gard. De tels pics ne sont pas attendus pendant ce nouvel épisode de canicule.
Quelque 70 départements subissaient vendredi des restrictions d’eau. Vingt-trois, notamment en Vendée, dans l’Indre, dans le Cher, dans la Creuse ou encore en Saône-et-Loire, sont en «crise», c’est-à-dire que tous les prélèvements jugés non prioritaires, même les prélèvements agricoles, sont interdits. «L’hiver 2018-2019 a été plus sec» que le précédent et «le déficit pluviométrique depuis septembre est en moyenne de 20% sur la France métropolitaine», avec une sécheresse des sols «particulièrement sévère sur le centre du pays», indique le ministère. 

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