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Cette architecte de formation, ayant eu son diplôme aux États-Unis en 2008, avait entamé son parcours artistique alors qu’elle était encore étudiante en architecture, en participant à plusieurs prestations collectives à Houston et d’autres villes du Texas. «Avec les études, je n’avais pas le temps de faire des expositions individuelles. Mais c’était une expérience très enrichissante pour moi. Les gens appréciaient mes travaux. Quand je suis rentrée au Maroc. J'ai été sollicitée dans différents événements plastiques, entre autres à la Cathédrale de Casablanca, où j’ai participé avec mes peintures à trois grandes expositions, puis à l’espace de la Mosquée Hassan II en compagnie du grand peintre Abdellah Hariri», indique Meriem Bennani.
Cette artiste, animée par une grande passion pour la peinture, qui l’habite depuis qu’elle était encore jeune, n’arrête pas d’évoluer dans sa démarche plastique. Ses études d’architecture l’ont aidée à se forger et préparer à un avenir dans ce domaine. «Au début, je faisais du semi-figuratif, à travers une connexion entre le corps et l’âme, qui est pour moi la lumière. Cette expérience a abouti, après quelques années de travail, à un style qui tend plus vers l'abstrait. Mais c’est toujours la relation entre le physique et le spirituel», explique l’artiste.
Une expérience de rêve coloré qui l'encourage à aller encore plus loin et plus profondément dans sa recherche plastique, tout en creusant dans sa démarche créative, pleine de symbolisme, s’inspirant de questions sociales, émotionnelles et humaines. C’est pour cela que ses travaux apparaissent comme une invitation à la méditation et au rêve, car associant la magie de la couleur et celle de la lumière poétique, reflets des nombreuses émotions ressenties par l’artiste Mariam Bennani et qu’elle souhaite transmettre au spectateur.
