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Ouverture de la deuxième session de la troisième année législative 2018-2019

La deuxième session de la troisième année législative 2018-2019 s’est ouverte vendredi à Rabat. Les parlementaires vont devoir accélérer la cadence législative afin d’adopter les textes de loi soumis au Parlement depuis la session précédente. Les représentants de la Nation ont du pain sur la planche puisque des projets de loi décisifs doivent être examinés et approuvés. Il y a lieu de citer à cet égard notamment le projet de loi-cadre relative à la réforme de l’éducation nationale qui a accentué le clivage au sein des composantes de la majorité. La session plénière de vendredi dernier a été marquée par ailleurs par la reconduite de Habib El Malki à la tête de la Chambre des représentants au titre de l’élection de mi-mandat. M. El Malki gardera ainsi sa place au perchoir pour la troisième année législative et pour la période restant à courir de la législature 2016-2021.

Après quelques semaines de vacances, interrompues par une session extraordinaire le 1er avril, les parlementaires ont regagné l’hémicycle vendredi dernier. Prenant part aux travaux de la session plénière consacrée à l’ouverture de la deuxième session de la troisième année législative 2018-2019, et à l’élection du président de la Chambre des représentants pour la troisième année législative et pour la période restant à courir de la législature 2016-2021, les députés vont devoir engager une véritable course contre la montre afin d’examiner et adopter plusieurs textes en retard.
Selon plusieurs observateurs, le projet de loi-cadre relative à la réforme de l’éducation nationale est l’un des principaux défis de cette session. En effet, le différend autour de ce texte s’est accentué au point de créer un blocage, notamment au niveau de la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication de la première Chambre. Trois réunions de ladite commission ont été reportées ces dernières semaines suite aux positions des parlementaires du Parti de la justice et du développement refusant l’utilisation des langues étrangères dans l’enseignement des matières scientifiques. Une position allant à l’encontre de celle adoptée par les autres partis de la majorité.
Les parlementaires vont également devoir se prononcer sur le projet de loi 62.17 relatif à la tutelle administrative sur les communautés soulaliyates et la gestion de leurs biens, sur le projet de loi 63.17 sur la délimitation administrative des terres des communautés soulaliyates ainsi que sur le projet de loi 64.17 modifiant et complétant le dahir 1.69.30 du 25 juillet 1969 relatif aux terres collectives situées dans les périmètres d’irrigation. Les trois projets, élaborés par le ministère de l’Intérieur, ont déjà été présentés, au début du mois, devant les membres de la commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants.
Toujours sur le plan législatif, la Chambre des représentants poursuivra l’examen du projet de loi organique 26.16 relatif à la mise en œuvre du caractère officiel de l’amazigh, ainsi que les modalités de son intégration dans l’enseignement et dans les domaines prioritaires de la vie publique. Les parlementaires procéderont aussi à l’examen du projet 04.16 portant création du Conseil national des langues et de la culture marocaine. Au programme figure également le renforcement des mesures visant à promouvoir la coopération entre les pouvoirs exécutif et législatif et à consolider l’action parlementaire sur les plans tant législatif que du contrôle. 


Habib El Malki rempile sans surprise

Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a été reconduit à la tête de la première Chambre à l’issue de l’élection de mi-mandat, tenue hier à l’occasion de l’ouverture de la session printanière de l’actuelle législature. Le Règlement intérieur de la première Chambre stipule en effet que son président est élu en début de législature, puis à la troisième année de celle-ci lors de la session d’avril et pour la période restant à courir de la législature, en application de l’article 62 de la Constitution. Bénéficiant du soutien des partis de la majorité, le socialiste exercera donc ses fonctions de président de la première Chambre jusqu’à la fin de cette législature. Du côté de la Chambre des conseillers, le secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Hakim Benchamach, avait été réélu en octobre dernier à la tête de la deuxième Chambre. Affrontant le PJDiste Nabil Chikhi, Benchamach avait pu compter sur le soutien des conseillers du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Mouvement populaire (MP) et de l’Union constitutionnelle (UC).

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