La saga du Brexit continue avec le vote des députés britanniques du report de la sortie de l’Union européenne, à deux semaines de l’échéance initiale, et un suspense qui reste entier faute d’accord avec Bruxelles. La même semaine, le Parlement a rejeté à la fois la proposition d’accord négocié en dernière minute par la Première ministre Theresa May après un saut à Strasbourg, mais aussi l’éventualité de sortir de l’UE sans accord. Enfin jeudi, il s’est résolu à ce que le Royaume-Uni demande de différer le divorce. Bref, ni plan May ni «no deal», sachant que rien n’est encore définitif. Un long report entraînant la participation du Royaume-Uni aux élections européennes de mai n’est pas à exclure, tout comme une sortie brutale, sans accord, avec le surcroît de complications de tous ordres (politique, économique, etc.) qu’induirait l’un comme l’autre. Le report du Brexit d’au moins trois mois après la date fatidique du 29 mars, c’est-à-dire au 30 juin au plus tard, n’est lui-même pas encore formellement acté.
Le Parlement britannique se donne du temps
LE MATIN
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15 Mars 2019
À 19:49