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Pour Pékin les accusations de Washington sont des «mensonges»

Pour Pékin les accusations de Washington sont des «mensonges»
Le fondateur de Huawei, Ren Zhengfei, dit que son groupe ne se livre pas à des activités d’espionnage au profit de Pékin. Ph. DR
Le ministère chinois des Affaires étrangères a dénoncé vendredi «les mensonges» des États-Unis à propos du groupe de télécommunications Huawei, suite aux déclarations du secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, qui a accusé le géant chinois de collaborer avec Pékin. «Depuis pas mal de temps, certains responsables américains ont à plusieurs reprises propagé des rumeurs à propos de Huawei, mais ils n’ont jamais pu produire de preuves», a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinois, Lu Kang. «Ces responsables politiques continuent à monter des mensonges de toutes pièces afin de tromper les Américains», a-t-il ajouté en réaction aux propos du chef de la diplomatie américaine.

La semaine dernière, Washington a mis à l’index le groupe Hauwei, soupçonné d’espionnage au profit de la Chine. Le numéro deux mondial des smartphones sera dans trois mois interdit de se fournir aux États-Unis, alors qu’il dépend de la technologie américaine pour les puces électroniques utilisées dans ses téléphones. Jeudi, le secrétaire d’État américain a accusé le groupe de mentir sur sa collaboration avec le gouvernement chinois. «Le PDG de Huawei ne dit pas la vérité au peuple américain ni au monde», s’est insurgé M. Pompeo. En réponse, le porte-parole de la diplomatie chinoise a défendu le fondateur de Huawei, Ren Zhengfei, qui répète que son groupe ne se livre pas à des activités d’espionnage au profit de Pékin. 

Huawei reste attaché à Android, a déclaré Richard Yu, fondateur et PDG du groupe chinois, cité par la chaîne de télévision américaine CNBC. «Mais si nous ne pouvons pas l’utiliser, Huawei préparera un plan B consistant à utiliser notre propre système d’exploitation», a ajouté Richard Yu, précisant que ce système pourrait être lancé au quatrième trimestre sur le marché chinois et en début de l’année prochaine à l’international. 

Le quotidien chinois «Global Times» a rapporté que le système d’exploitation, baptisé «HongMeng» sur lequel planche Huawei depuis 2012, était en phase d’essais et remplacerait progressivement Android. «Nous ne voulons pas en arriver là, mais nous y serons forcés à cause de l’administration américaine», a déclaré Richard Yu.  

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