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Pic de pollution à l’ozone

Pic de pollution à l’ozone
En France, cette vague de chaleur venue du Sahara ravive le souvenir de l’épisode d’août 2003, qui avait généré une sur-mortalité de 15.000 personnes. Ph. AFP

La canicule s’installe sur la France, avec des températures qui pourraient atteindre 40 °C par endroits mercredi, provoquant une pollution à l’ozone qui a poussé à mettre en place la circulation différenciée dans plusieurs villes, dont Paris. Cet épisode caniculaire exceptionnel pour un mois de juin, mais qui risque de se répéter avec le réchauffement de la planète, va encore s’amplifier et se poursuivre au moins jusqu’en fin de semaine, prévient Météo-France. Cette canicule s’accompagne d’une pollution à l’ozone sur une partie du pays, de l’Île-de-France au Grand-Est et au Rhône-Alpes. Cet épisode classique des vagues de chaleur, l’ozone se formant par réactions chimiques entre d’autres polluants sous l’effet du soleil, a entraîné la mise en place de la circulation différenciée mercredi à Paris, Lyon et Annecy. La vague de chaleur venue du Sahara ravive le souvenir de l’épisode d’août 2003, qui avait généré une sur-mortalité de 15.000 personnes sur plus de 15 jours (plus de 70.000 en Europe). Il s’agit d’un épisode sans précédent par son intensité et sa précocité, et ce, depuis 1947 et l’établissement de relevés détaillés, souligne Météo-France.
Au niveau international, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a confirmé des températures record situées aux troisième et quatrième rangs des plus chaudes jamais enregistrées sur Terre. Les records sont 54 °C enregistrés à deux endroits : Mitribah (Koweït) le 21 juillet 2016 et Turbat (Pakistan) le 28 mai 2017. «Il apparaît donc clairement que nous sommes désormais en mesure d’effectuer des analyses très approfondies des extrêmes météorologiques. Grâce aux travaux rigoureux de recherche, nous pouvons avoir une confiance accrue dans nos relevés et fournir un fondement solide pour l’analyse des records battus dans le monde et l’étude des liens de cause à effet entre le changement climatique et les phénomènes extrêmes», a déclaré Randall Cerveny, rapporteur de l’OMM pour les extrêmes météorologiques et climatiques. 

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