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Ouverture à Marrakech du Sommet international sur la sécurité hydrique avec la participation de plus de 500 experts nationaux et internationaux

Le Sommet international sur la sécurité hydrique, qui se tient  à Marrakech jusqu’au 3 octobre, intervient alors que les projections mondiales font état d’une augmentation alarmante de la population n’ayant pas accès à l’eau. Le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a rappelé les mesures prises par le Royaume pour capter et gérer les différentes sources en eau et annoncé que le Plan national de l’eau 2020-2050, qui sera prêt avant la fin de cette année, est une vision anticipatrice et le cadre de référence des politiques de l’eau.

Plus de 500 experts nationaux et internationaux des secteurs public et privé dans le domaine de l’eau se concertent à Marrakech, jusqu’au 3 octobre, sur l’une des problématiques les plus complexes : assurer un accès équitable à l’eau dans une conjoncture marquée par la raréfaction des ressources hydriques 
et par l’existence de réserves d’eau transfrontalières qui peuvent être à l’origine de conflits entre pays voisins. 
Le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a rappelé les mesures prises par le Royaume pour capter et gérer les différentes sources en eau. «Au Maroc, deux grands barrages sont en construction chaque année, auxquels il faut ajouter la dizaine de petits et moyens barrages et les quatre stations de dessalement d’eau mer qui seront bientôt opérationnelles. 
La tenue à Marrakech d’un tel Sommet traduit l’intérêt que porte les autres pays à l’expérience marocaine», a-t-il indiqué. M. El Othmani a également fait savoir que le Plan national de l’eau 2020-2050, qui sera prêt avant la fin de cette année, est une vision anticipatrice et le cadre de référence des politiques de l’eau. 
Les infrastructures, a indiqué Abdelkader Amara, ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, ont été portées à 18 milliards de mètres cubes d’eau. Cependant et en dépit des efforts réalisés dans ce domaine, le Conseil économique, social et environnemental a publié, à la veille de ce Sommet, une alerte selon laquelle «un pays est considéré en situation de pénurie hydrique lorsque la disponibilité en eau est inférieure à 1.000 m³/habitant/an. 

Au Maroc, la situation est encore plus alarmante puisque ses ressources en eau sont actuellement évaluées à moins de 650 m³/habitant/an, contre 2.500 m³ en 1960 (…). Malgré l’extrême gravité de la situation, la surexploitation des ressources en eau, notamment des nappes souterraines, s’accentue dans notre pays, faisant fi des autorisations imposées par la loi, alors que les pouvoirs publics sont dans l’incapacité de mettre en place des moyens de contrôle efficaces». 
Abdelkader Amara a expliqué au «Matin» que c’est une alerte qui devrait permettre aux usagers de prendre conscience de la raréfaction des ressources hydriques que nous gérons actuellement. «Les usagers doivent être conscients que l’eau a un coût élevé et que son utilisation doit être la plus stricte possible. Mais cela suppose davantage le concours des différentes parties et c’est la raison pour laquelle nous avons mis en place les Conseils régionaux qui regroupent, en plus des officiels, les associations des usagers de l’eau des bassins», a indiqué le ministre chargé de l’Eau. n

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