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Plus de 282.000 familles bénéficiaires depuis 2004

Quelque 282.000 familles résidant dans les bidonvilles ont vu leur condition de vie améliorées depuis le démarrage du programme villes sans bidonvilles en 2004. Malgré les efforts consentis par l’État, souligne le ministre de l’Aménagement du territoire, plusieurs difficultés persistent et entravent l’atteinte des objectifs fixés. Il y a lieu de citer le manque du foncier, la difficulté de maîtriser les listes des bénéficiaires et la combinaison de facteurs sociaux et culturels.

Plus de 282.000 familles bénéficiaires  depuis 2004

«Plus de 282.000 familles issues des bidonvilles ont vu leurs conditions de vie améliorées grâce au programme ville sans bidonville», a indiqué le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Abdelahad Fassi Fihri, lundi dernier en réponse à une question orale posée par le groupe parlementaire de l’Union Constitutionnelle sur le bilan du programme «Villes sans bidonvilles». Selon le responsable gouvernemental, ce programme a permis de réaliser 40.000 unités qui serviront à reloger les familles alors que 42.000 unités sont en cours de réalisation. 
Le ministre a indiqué par ailleurs que 80.000 baraques font l’objet d’études afin d’identifier des solutions pour leur éradication. En effet, bien que des efforts considérables aient été fournis pour éradiquer le phénomène des bidonvilles depuis le lancement du programme villes sans bidonvilles, le phénomène semble avoir la peau dure, souligne le ministre. Et pour cause, la combinaison de plusieurs facteurs d’ordre social et culturel. M. Fassi Fihri cite, à cet égard, le problème de l’exode rural et la croissance démographique qui entraînent des changements radicaux au niveau de l’organisation sociale et spatiale des agglomérations urbaines. Il pointe du doigt également le problème de mobilisation du foncier dans les grandes villes, ce qui rend difficile la question de relogement des familles concernées. 
L’autre difficulté évoquée par le ministre concerne la maîtrise des listes des bénéficiaires qui ne cessent de changer et dont l’élaboration doit respecter le principe de la transparence loin de toute surenchère électorale. Pour surmonter ces entraves, le ministre de l’Habitat propose d’améliorer l’efficience des programmes de lutte contre ce fléau tout en rationalisant les dépenses et en adoptant de nouvelles approches plus 
innovantes. 
Il convient de rappeler que le programme ville sans bidonville lancé en 2004 tarde à atteindre ses objectifs. En effet, malgré les efforts consentis, plusieurs contraintes persistent encore. Ainsi, le chantier, qui devait s’achever en 2012 n’a pu assainir que 58 sur 85 villes ciblées. Pour les villes en cours, l’état d’avancement varie entre 50% et 75%, alors que le ministère a toujours du mal à éradiquer ce fléau dans les grandes villes. 

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