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Plusieurs pays annoncent des contributions financières au programme de la FAO

Plusieurs pays annoncent des contributions financières au programme de la FAO
À Tanger, le traitement chimique est d’autant plus délicat qu’il intervient en ville. Il se fait donc de manière localisée au niveau du sommet de l’arbre, première partie de la plante contaminée.

Lors de la réunion, à Abou Dhabi, des donateurs de la lutte contre le charançon rouge du palmier, les Émirats arabes unis ont annoncé une contribution financière de 2 millions de dollars. À cet apport, il faut ajouter ceux de la Libye pour son engagement de 250.000 dollars, de l’Arabie saoudite de 2 millions de dollars et les 100.000 dollars d’Oman. Le coût total du programme s’élève à 20 millions de dollars. «Le charançon rouge du palmier est un insecte originaire d’Asie du Sud-Est qui s’est rapidement propagé à travers le Proche-Orient et l’Afrique du Nord. C’est le parasite le plus dangereux et le plus destructeur des palmiers au monde. Il se nourrit des tissus de croissance à l’intérieur de l’arbre, ce qui le rend particulièrement difficile à détecter aux premiers stades de l’infestation», souligne l’Organisation des Nations unies. Selon cette dernière, le palmier dattier constitue «une source fondamentale de revenus et de sécurité alimentaire pour les communautés rurales. C’est particulièrement le cas dans la région arabe, qui représente près de 77% de la production mondiale de dattes et près de 70% des exportations mondiales de dattes». Le programme de la FAO s’articule autour de trois éléments : la recherche, le renforcement des capacités et le transfert de connaissances et de technologies, et profitera à tous les pays de la région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, précise la FAO. Au Maroc, le charançon rouge, selon l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), est difficile à combattre, car les symptômes ne sont visibles que lorsque les dégâts deviennent irrémédiables. Ce ravageur a été détecté pour la première fois au Maroc, en décembre 2008 à Tanger, sur des palmiers d’ornement. Au Maroc, entre 50 et 60 palmiers d’ornement sont traités chaque jour à Tanger contre cet insecte. «Pour plus d’efficacité de notre action, un avis d’appel d’offres a été lancé en avril 2017 d’externaliser les opérations de traitement au profit d’un opérateur privé», avait confié en 2017 au «Matin» le chef du service de la protection des végétaux Tanger. 

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