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Le PSOE aurait remporté les élections législatives avec 28% des voix

Le PSOE aurait remporté les élections  législatives avec 28% des voix
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez.

Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, gauche) aurait remporté les élections législatives anticipées organisées dimanche en Espagne avec 28,1% des voix et entre 116 et 121 sièges au Congrès des députés, indique un sondage réalisé pour le compte de la télévision publique espagnole (TVE), rendu public après la fermeture des bureaux de vote à 20 h (heure locale). Selon le même sondage, réalisé par téléphone auprès d’un échantillon de 12.000 personnes, le Parti populaire (PP, droite) se serait classé deuxième avec 17,8% des suffrages et entre 69 et 73 sièges, suivi de Ciudadanos (centre droit) avec 14,4% des voix et entre 48 et 49 sièges.

Le parti d’extrême gauche Unidas-Podemos aurait été la quatrième formation la plus votée avec 16,1% des voix (entre 42 et 45 sièges), suivi notamment du parti d’extrême droite Vox qui ferait son entrée au Congrès des députés grâce aux 12,1% des voix qu’il aurait obtenues (entre 36 et 38 sièges). Le taux de participation à ces élections législatives anticipées a atteint 60,75% à 18 h (hl), un pourcentage en hausse de 9,54% par rapport aux échéances précédentes, selon des données du ministère espagnol de l’Intérieur rendues publiques lors d’un point de presse à Madrid. Lors des élections législatives tenues le 26 juin 2016, le taux de participation s’était établi à 51,21% à la même heure. Quelque 36.893.976 électeurs, dont 2.093.977 vivant à l’étranger, étaient appelés aux urnes ce dimanche en Espagne pour élire les députés et sénateurs des Cortes Generales, les deux Chambres du Parlement. 

 

Appel au vote massif

Les principaux candidats à la présidence du gouvernement espagnol, en lice pour les élections législatives de ce dimanche, avait appelé à un vote massif lors de ce scrutin, le 14e du genre depuis la transition démocratique dans le pays ibérique et le troisième en moins de quatre ans, après ceux de décembre 2015 et de juin 2016. Le président du gouvernement sortant et secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, gauche), Pedro Sanchez, avait appelé les Espagnols à envoyer, à travers une participation massive, un message «clair et ferme» afin que ces élections donnent lieu à une majorité parlementaire permettant de former un gouvernement stable.

Dans des déclarations à la presse à sa sortie du bureau de vote, Sanchez avait dit qu’il souhaitait que ce scrutin puisse permettre une législature stable pour pouvoir aborder «les avancées dont a besoin l’Espagne en matière de justice sociale, de concorde nationale et de probité politique». Le candidat à la présidence du gouvernement du parti Unidas-Podemos (extrême gauche), Pablo Iglesias, avait émis l’espoir que cette journée électorale sera marquée par une forte participation à même de favoriser les aspirations d’une majorité progressiste.

Le chef du parti centriste Ciudadanos, Albert Rivera, avait demandé aux électeurs de voter en masse pour ouvrir «une nouvelle étape» politique en Espagne, mettant en exergue l’importance de ces élections durant lesquelles les Espagnols sont appelés à choisir la voie que le pays doit suivre durant les quatre prochaines années. Le président du Parti populaire (PP, droite), Pablo Casado, avait plaidé pour une large participation à ce scrutin, estimant qu’il s’agit d’une démarche fondamentale, dans la mesure où les résultats de ces élections vont «conditionner l’avenir de l’Espagne».

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