Les ex-responsables catalans poursuivis par la justice pour leur implication dans le processus ayant mené à la déclaration illégale de sécession de la Catalogne ont été transférés vendredi vers Madrid où ils seront jugés par la Cour suprême. Neuf ex-responsables catalans ont quitté la prison de Sant Esteve Sesrovires à Barcelone pour être transférés par des éléments de la Garde civile vers la capitale espagnole où leur procès devrait débuter dans les prochains jours, indiquent les médias. La loi espagnole punit la rébellion par de lourdes peines qui peuvent aller jusqu'à 30 ans de prison. Ce procès devrait durer «environ trois mois», avait déclaré le président de la Cour suprême, Carlos Lesmes. Des dizaines de militants indépendantistes s'étaient rassemblés au moment de leur départ, criant «liberté» au passage du convoi. Figure principale de la tentative de sécession, l'ancien Président catalan Carles Puigdemont, qui a fui en Belgique pour échapper aux poursuites, sera le grand absent de ce procès. Après avoir organisé le 1er octobre 2017 un référendum d'autodétermination interdit par la justice, les séparatistes catalans avaient proclamé le 27 octobre une république catalane indépendante. En réaction, le gouvernement espagnol, alors dirigé par le conservateur Mariano Rajoy, avait suspendu l'autonomie de la riche région du nord-est du pays, destitué l'exécutif de Carles Puigdemont et dissous le Parlement catalan.
Début du procès contre les séparatistes catalans le 12 février
Le procès contre douze dirigeants séparatistes catalans pour leur rôle dans la tentative de sécession d'octobre 2017 commencera le mardi 12 février, a indiqué vendredi une source au sein de la Cour suprême espagnole.
LE MATIN
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01 Février 2019
À 16:52