La bonne dynamique de la production nationale de l’énergie électrique ne se dément pas. Elle a, en effet, aligné une autre bonne performance, affichant au terme des cinq premiers mois de cette année un bond de 27,4%, après +5,8% il y a une année, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), dans sa dernière note de conjoncture. Une embellie attribuée aussi bien à la production privée qu’aux projets développés dans le cadre de la loi 13-09. L’énergie électrique produite par les opérateurs privés est, en effet, en net accroissement à fin mai dernier (+52,5%, après +2,4% un an auparavant). Les producteurs des énergies renouvelables ont fait mieux, avec un volume en progression de 75,9%.
Par contre, la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable s’est repliée de 23,2% au cours de la même période, après une hausse à deux chiffres (11,2%) un an auparavant. Ces évolutions combinées à la hausse du volume de l’énergie nette appelée (5,2%) ont pesé sur les importations de l’énergie électrique dont le volume a régressé de 93% à fin mai 2019, après un repli de 20,7% un an plus tôt.
Pour ce qui est de la consommation de l’énergie électrique, elle reste faible, n’ayant progressé que légèrement (0,2%, après une baisse de 0,2% à fin mai 2018). Elle a été tirée vers le bas par l’énergie de très haute, haute et moyenne tensions, dont les ventes ont décru de 1,5%, alors que celles de l’énergie de basse tension ont augmenté de 5,9% (+3% un an auparavant). Ce qui dénoterait d’un ralentissement de l’activité industrielle et d’une bonne tenue de la consommation domestique.
La production boostée par le privé et les énergies renouvelables
Lahcen Oudoud
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23 Juillet 2019
À 17:04