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Le projet de loi 14-25 continue de susciter le débat

Le projet de loi 14-25  continue de susciter le débat

Suite au communiqué publié la semaine dernière par l’Ordre national des médecins dentistes (ONMD) pour dénoncer l’exercice illégal de la médecine dentaire au Maroc et appeler à l’adoption du projet de loi 14-25 visant la protection de la pratique légale et réglementée de l’exercice des professions des préparateurs et manipulateurs des produits de santé, dans son état initial, l’Association nationale professionnelle des denturologistes au Maroc a publié, à son tour, un communiqué pour condamner cette loi qui «exclut» les denturologistes et les prothésistes dentaires ainsi que d’autres professions. «Nous avons relevé avec amertume le communiqué diffusé par l’ONMD à propos du projet de loi 14-25. Si nous apprécions hautement le travail du médecin-dentiste, nous condamnons de la même façon et fermement une loi qui nous place sous la tutelle du dentiste sans la moindre protection de nos droits, une loi qui a été validée par la Chambre des représentants et qui a récemment été présentée devant la Chambre des conseillers et reportée à une date ultérieure. Cette loi a exclu non seulement les denturologistes, mais de nombreux autres métiers...», indique l’association dans son communiqué. Et d’ajouter : «Aucune de ces professions n’a été associée à l’élaboration de ce projet de loi, bien que la Constitution de 2011 garantisse à toutes les associations professionnelles le droit de contribuer à la législation. Cette loi oblige les denturologistes à abandonner toutes les spécificités historiques acquises au fil des années, y compris le travail direct avec le client. En d’autres termes, nous devons fermer nos cabinets et travailler sous la tutelle directe du médecin-dentiste, alors que plusieurs des pratiquants ont un diplôme de denturologiste ou de prothésiste dentaire et ont investi beaucoup d’argent et de temps pour pouvoir ouvrir leurs cabinets et se forger une bonne réputation professionnelle. Alors que plusieurs pays ont remédié à ces cas par la formation et la réhabilitation de la profession pour qu’elle suive la modernisation et non pas par l’exclusion d’une grande partie des professionnels !»
Par ailleurs, l’Association nationale professionnelle des denturologistes au Maroc a tenu à clarifier que son combat n’est pas contre les médecins-dentistes, mais contre la loi pour éviter la perte d’emplois de plus de 15.000 personnes qui exercent la profession de denturologistes. Et d’ajouter qu’elle est prête à soutenir les dentistes pour lutter contre la pratique aléatoire de la médecine dentaire afin de préserver la sécurité et la santé des citoyens.

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