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Le projet de loi-cadre sur l’enseignement sera voté mardi prochain

Le très attendu projet de loi-cadre sur l’enseignement est enfin programmé pour le vote mardi prochain au sein de la Commission permanente de l’enseignement, de la culture et de la communication relevant de la Chambre des représentants. Selon le président de cette commission, Mohammed Mellal, les points de divergence qui entravent encore l’adoption de ce texte seront soumis au vote, conformément aux dispositions du règlement intérieur de la Chambre des représentants.

Le projet de loi-cadre sur l’enseignement  sera voté mardi prochain

Après plusieurs mois de blocage, à cause de la divergence des points de vue des parlementaires autour de la question de la langue d’enseignement, le projet de loi-cadre sur l’enseignement est enfin programmé pour le vote mardi prochain, au sein de la Commission de l’enseignement de la culture et de la communication relevant de la Chambre des représentants.
Contacté pour avoir plus de détail, Mohammed Mellal, président de cette commission, a souligné l’urgence de l’adoption de cette loi-cadre, compte tenu de son caractère crucial et son importance pour cristalliser la réforme de l’enseignement. S’agissant des points de discorde à propos desquels les différents groupes parlementaires avaient jusqu’à présent échoué à trouver un consensus, notamment les langues d’enseignement des matières scientifiques et techniques, M. Mellal a indiqué qu’elles seront soumises au vote conformément au règlement intérieur de la Chambre des représentants. «Nous espérons que les représentants des différents grou   pes parlementaires feront preuve d’ouverture et que la loi sera enfin votée», confie-t-il. Il convient de rappeler que l’adoption du projet de loi-cadre par la première Chambre est bloquée depuis plusieurs mois à cause des divergences des forces politiques représentées au Parlement autour de deux principales dispositions, à savoir l’article 2 relatif à la détermination du concept de l’alternance linguistique ainsi que l’article 31 au sujet de certaines matières, notamment l’enseignement des matières scientifiques et techniques par une ou plusieurs langues étrangères. Si une bonne partie des groupes parlementaires était jusqu’alors d’accord pour l’ouverture sur d’autres langues pour l’enseignement des matières scientifiques, d’autres, comme celui de la justice et du développement, estimaient que les dispositions du projet de loi-cadre telles qu’elles sont formulées aujourd’hui sont de nature à favoriser les langues étrangères, principalement le français, au détriment de la langue arabe, langue officielle comme il est stipulé dans l’article 5 de la Loi fondamentale.
Si tout se passe bien, et que les amendements sont votés, l’on s’attend à ce que le texte soit examiné à la deuxième Chambre en septembre, avant d’être soumis au vote à l’ouverture du Parlement en octobre prochain. 

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