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Nouveaux projets stratégiques pour le fonds Africa50

Africa50, qui siège à Casablanca, vient de s’engager dans un mégaprojet énergétique visant à tripler la capacité de la centrale électrique du Congo à 900 MW d’ici 2027. Le fonds panafricain d'investissement dans les infrastructures accompagnera également le gouvernement de Madagascar dans son ambition de tripler la production d'énergie du pays ces cinq prochaines années.

Nouveaux projets stratégiques  pour le fonds Africa50
À ce jour, l’actionnariat de ce fonds compte 25 États africains, dont le Maroc, en plus de 3 institutions bancaires, dont Bank Al-Maghrib.

Africa50 s'engage dans de nouveaux mégaprojets. Le fonds panafricain d'investissement dans les infrastructures, qui siège à Casablanca, vient signer un protocole d'accord avec le gouvernement de la République du Congo. Il a pour objectif de structurer et mobiliser le financement nécessaire à l'expansion de la Centrale électrique du Congo (CEC). Le projet comprend l’extension de la capacité actuelle de cette centrale à turbine à gaz de 300 à 450 mégawatts (MW) à court terme et à 900 MW d’ici 2027. «En collaboration avec les actionnaires actuels de la centrale, Africa50 effectuera une revue des aspects techniques, financiers et juridiques, tout en utilisant son expertise en termes de développement de projet et de structuration financière, pour assurer la bancabilité du projet et le rendre prêt à l’investissement», souligne le top management. L’accord stipule qu’Africa50 pourrait également investir dans le projet avec des partenaires, y compris d'autres institutions de financement du développement et des bailleurs de fonds du secteur privé. La CEC est une société anonyme avec Conseil d’administration dont le capital est détenu à 80% par l’État congolais et à 20% par le groupe italien. La centrale fournit près de 60% de l’énergie électrique du Congo. Cette signature intervient après la conclusion l’année dernière d'un protocole d'accord entre la République du Congo, la République démocratique du Congo, Africa50 et la Banque africaine de développement pour développer et financer un pont rail-route reliant Brazzaville et Kinshasa. Par ailleurs, le fonds et le gouvernement de Madagascar se sont mis d’accord pour que Africa50 accompagne le pays dans son programme énergétique. Ce dernier vise à tripler la production d'énergie au cours des cinq prochaines années en utilisant une combinaison d'énergies renouvelables et de sources conventionnelles. À cet effet, une délégation d’Africa50 se rendra à Madagascar au courant de cette
année afin de discuter des prochaines étapes pour la concrétisation des opportunités d'investissement. Malgré ses vastes ressources naturelles, la capacité totale de production d’énergie de Madagascar se limite à 400 MW. Ses coûts d’électricité sont ainsi parmi les plus élevés d’Afrique. Le pays a pour objectif de développer sa capacité de production de l'électricité à un prix abordable afin de stimuler la croissance industrielle, la diversification économique et la création d'emplois. À ce jour, l’actionnariat de ce fonds compte 25 États africains, dont le Maroc, en plus de 3 institutions bancaires : Bank Al-Maghrib, Banque africaine de développement et Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Le capital engagé se chiffre globalement à plus de 850 millions de dollars, dont 100 millions souscrits par le Royaume, auxquels s’ajoutent 20 millions de dollars investis par Bank Al-Maghrib. Pour rappel, deux sociétés constituent Africa50 : le Guichet développement des projets et le Guichet financement des projets. 

 

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