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La promotion de l’emploi, une priorité nationale

Il n’y a de richesse pérenne que celle du capital humain. L’assertion relève de l’évidence même. Il n’est donc pas surprenant que cette ressource soit au centre de toute politique de développement. D’où justement l’intérêt particulier qu’accorde S.M. le Roi à ce volet qui, d’ailleurs, revient constamment dans les directives du Souverain aux différents gouvernements qui se sont succédé pour la gestion des affaires publiques.

La promotion de l’emploi, une priorité nationale

Créer une meilleure adéquation Formation-Emploi, résorber le chômage, remédier au problème de la fuite des compétences, incitation à l’auto-employabilité. Ce sont les axes de la Vision Royale pour la promotion de l’emploi et fluidifier l’insertion des jeunes dans le marché du travail. «L’élargissement du domaine des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, énoncé dans la nouvelle Constitution, implique le devoir de persister à relever le plus grand de tous les défis, à savoir la lutte contre le chômage, la pauvreté, la précarité et l’analphabétisme», avait indiqué S.M. le Roi Mohammed VI dans un discours à la nation à l’occasion de la Fête du Trône le 30 juillet 2011 à Tanger. Dans le discours prononcé à l’occasion du 65e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le Souverain avait même tracé une véritable feuille de route rigoureusement définie pour la promotion de l’emploi. Sa Majesté le Roi a appelé à proposer des solutions pratiques pour les jeunes, «un jeune ne peut être appelé à jouer son rôle et à remplir son devoir sans avoir préalablement bénéficié des opportunités et des qualifications nécessaires. À ce jeune, nous devons offrir du concret, particulièrement en termes d’enseignement, d’emploi, de santé et dans bien d’autres domaines. À ce jeune, nous devons donner espoir et confiance en son avenir».
Bien que le taux de chômage ait tendance à reculer, comme le précise le dernier rapport du Haut Commissariat au Plan, qui note que ce taux a diminué à 8,5% au titre du deuxième trimestre de 2019, contre 9,1% durant la même période de 2018, la problématique du chômage reste un des défis majeurs que le Royaume doit relever. «Le taux de chômage des jeunes qui reste élevé est pour Moi un vrai sujet de consternation. En effet, il est inconcevable qu’un jeune sur quatre soit au chômage en dépit du niveau de croissance économique atteint globalement par le Maroc. Et ces chiffres sont plus dramatiques en milieu urbain», indique le Souverain.
Pour toutes ces raisons, et pour renforcer les initiatives déjà lancées, le Souverain a défini les bases d’une véritable stratégie multidimensionnelle axée sur 6 points essentiels :
• Une refonte globale des mécanismes et des programmes d’appui public à l’emploi des jeunes, pour les rendre plus efficaces et adaptés aux attentes des jeunes.
• Donner la priorité aux spécialités qui permettent de trouver un emploi et d’instaurer un système efficace d’orientation précoce au niveau de la deuxième ou de la troisième année précédant le baccalauréat». Le rôle d’un tel système, selon S.M. le Roi, est d’aider les élèves, «en fonction de leurs aptitudes et de leurs inclinations, à faire l’un ou l’autre des deux choix : s’engager dans une filière universitaire ou une formation professionnelle».
• L’impératif d’une révision profonde des spécialités de la formation professionnelle «pour qu’elles répondent aux besoins des entreprises et du secteur public, et qu’elles soient en phase avec les transformations que connaissent les secteurs industriel et professionnel».
• La mise en place de mécanismes pratiques pour améliorer qualitativement les dispositifs incitant les jeunes à créer de petites et moyennes entreprises dans leurs domaines de spécialité et pour appuyer les initiatives d’auto-emploi et de création d’entreprises sociales.
• L’instauration de nouveaux mécanismes permettant d’intégrer une partie du secteur informel dans le secteur formel.
• La mise en place, au niveau de chaque établissement, d’un programme obligatoire étalé sur une période de trois à six mois, visant la mise à niveau des étudiants et des stagiaires en langues étrangères. 

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