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Quatre cas relevés par Kaspersky au Maroc ces 2 dernières années

Quatre cas relevés par  Kaspersky au Maroc  ces 2 dernières années

La région africaine a connu des attaques informatiques prolongées (APT) relativement moins ciblées ces deux dernières années que les pays du Moyen-Orient et la Turquie. Le géant de la cybersécurité Kaspersky a décelé 5 cas au Kenya et autant en Éthiopie et 4 en Afrique du Sud, au Maroc, en Tanzanie et en Libye. Le Soudan a enregistré le plus petit nombre d’attaques, soit 3 seulement. Les institutions gouvernementales de la région MENA sont plus touchées par les attaques informatiques à long terme. Selon Kaspersky, sur les deux dernières années, 61 cas de cyberattaques prolongées et ciblées, par lesquelles une personne non autorisée accède à un réseau informatique et passe inaperçue pendant une longue période, ont été signalées dans ces institutions de la région MENA. «Les institutions diplomatiques arrivent en deuxième position avec 49 rapports de cyberattaques, suivies des institutions militaires et financières, avec respectivement 31 et 33 cyberattaques rapportées», indique le spécialiste de la sécurité informatique.
Parmi les autres secteurs ciblés figurent les télécommunications, l’énergie, les entreprises informatiques, les partis politiques, les établissements d’enseignement, les ONGI, les médias et la santé. «Ces secteurs sont beaucoup moins attaqués que les institutions gouvernementales, mais cela reste un sujet de préoccupation», indique Kaspersky. Les attaques APT (Advanced Persistent Threats) visent à obtenir un accès permanent à un réseau (par opposition à une attaque qui permet à son auteur de se connecter et se déconnecter du réseau). Elles permettent souvent de voler des informations (espionnage) plutôt que de les compromettre. 

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