Quinze marques de thé à l’épreuve

L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) compte mesurer l’exposition des consommateurs aux produits phytosanitaires présents dans la boisson thé. Il doit ainsi recruter le 22 mai un consultant pour lui confier l’étude d’évaluation. Celle-ci devra donc évaluer les risques pour le consommateur, liés à la présence des produits phytosanitaires dans la boisson thé (breuvage préparé à base de thé et de la menthe) en tenant compte des habitudes et usages de consommation. Le processus aboutira à l’émission de recommandations permettant une gestion appropriée des risques liés à la présence de pesticides dans le thé. L’évaluation étudiera cinq échantillons représentatifs de thé de 15 marques les plus commercialisées à l’échelle nationale. Il s’agit également d’étudier 5 échantillons de menthe produits dans 5 régions du pays et analyser 450 échantillons de la boisson thé préparés en combinant les variables représentées par les méthodes de préparations de ce breuvage, les marques de thé et les échantillons de menthe prélevés.
À travers ces analyses, l’ONSSA entend disposer de données actualisées concernant l’utilisation des produits phytosanitaires dans les cultures de thé et de la menthe et sur les risques afférents. Les données à collecter concerneront, entre autres, les produits phytosanitaires utilisés dans la culture du thé et de la menthe et les mesures réglementaires et normatives liées à l’utilisation des produits phytosanitaires adoptés localement et à l’international notamment dans l’Union européenne, la Chine, le Japon et les États-Unis. Les analyses à réaliser devront, en outre, démontrer les risques pour la santé publique liés à la présence des résidus de produits phytosanitaires dans le thé et la menthe avec un focus sur les facteurs influençant le transfert des résidus lors de la décoction de la boisson thé à la menthe avec des arguments scientifiques. 
L’étude comprendra par ailleurs une enquête sur la consommation individuelle du thé en tenant compte des diversités des modes de consommation et des habitudes alimentaires prévalent dans les différentes régions du Royaume. 
L’objectif étant de disposer de données actualisées sur la consommation nationale du thé et de la menthe.