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On croyait le moral de Rababe Arafi au plus bas après son échec, lundi 30 septembre, en finale du 800 m, mais c’était sans compter sur la volonté en fer de cette battante qui s’est alignée un jour plus tard dans l’épreuve du 1.500 m. Plus déterminée et motivée que jamais, la native de Khouribga a remporté mercredi sa série en quart de finale.
Boostée par cette victoire et surtout par la perspective d’aller chercher une médaille, Arafi s’est arraché jeudi en demi-finale pour se qualifier en finale, en terminant troisième de sa série avec un temps de 4:14.94. Un chrono loin de sa performance personnel, mais qui n’effraie pas outre mesure la Marocaine : «Le chrono n’a pas trop d’importance dans un Championnat du monde. La course peut être rapide ou lente, mais l’athlète doit pouvoir s’adapter à n’importe quel rythme. Aujourd’hui (Ndlr jeudi), je me sentais bien. La course a été lente, je me suis adaptée, mais j’ai répondu présente en gérant bien la fin de course». Concernant le scénario de course qu’elle préfère en finale, Arafi répond sans hésitation une course lente : «J’espère que la course de la finale sera un peu lente et qu’elle se jouera au finish. Si c’est le cas, j’aurai ma chance. Mais si la course est rapide, il faut vraiment que je sois en grande forme». Rapide ou lente, Arafi a déjà réalisé l’essentiel en se qualifiant en finale. Elle est la seule athlète avec Soufiane El Bekkali à se hisser en finale.
DNES à Doha, A.I.
