Rafika Azzaoui participe avec une quinzaine d’œuvres

Depuis 2009, année où elle a entamé une série de formations dans divers ateliers, de la fabrication du papier à la maîtrise d’autres techniques de peinture et de croquis, cette professeure en architecture a accumulé plusieurs expositions aussi bien individuelles que collectives, au Maroc et à l’étranger. «Mes études en architecture m’ont beaucoup aidée à me lancer dans l’univers de la peinture, car cette formation prédispose l’étudiant à avoir de la sensibilité, de l’observation et un esprit de créativité. Mais pour me perfectionner davantage, je me suis inscrite à l’atelier de peinture de Qodaid, grâce à qui j’ai pu acquérir les techniques de cet art», précise Rafika Azzaoui, dont le talent ne cesse de se révéler d’une exposition à l’autre, la menant à être invitée dans des événements aussi prestigieux que le Museum of the America en Floride et le Symposium international en Grèce. Ce 18 octobre, c’est le Carrousel du Louvre à Paris qui va accueillir une quinzaine de ses œuvres qui seront vues par des critiques et des professionnels de l’Hexagone. «C’est une belle opportunité et une ouverture vers l’extérieur. Cette invitation représente énormément pour moi, car je ressens déjà un retour positif sur les réseaux sociaux. Ce sera un grand pas dans mon parcours», renchérit l’artiste Rafika, dont les travaux sont la conséquence d’une idée qu’elle développe petit à petit, jusqu’à sa finalisation dans son atelier de peinture. Ses tableaux, entre surréalisme et abstrait, sont entamés par la création de reliefs en collant des matériaux (sable, charbon, bois, khôl…), avant de les terminer avec son pinceau de peinture. Il en résulte des toiles qui se caractérisent par leur rapport avec la lumière et leur particularité au niveau pictural.