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Le Raja de Casablanca balayé par l’Étoile du Sahel à Rabat

Le Raja s’est incliné samedi à domicile devant l’Étoile sportive du Sahel en match «aller» des quarts de finale de la Coupe Zayed des champions arabes, samedi soir au Complexe Prince Moulay Abdallah (0-2). Les coachs des deux équipes se sont accordés pour dire que rien n’était encore joué et que le qualifié pour le carré d’as ne sera connu que le 8 février prochain, au match retour à Sousse (Tunisie).

Le Raja de Casablanca balayé par l’Étoile du Sahel à Rabat
Grosse déception du capitaine du Raja, Badr Banoune, et de l'attaquant Abdelillah Hafidi. Ph. Saouri

Une défaite qui a eu l’effet d’un coup de gourdin sur la tête des 15.000 supporters des Verts qui ne s’attendait nullement à un tel scénario cauchemardesque. On savait que la mission ne serait pas aisée, étant donné les nombreuses contraintes du Raja, notamment l’absence de certains éléments de l'ossature comme Mahmoud Benhalib (meilleur buteur de la CAF 2018), ou encore le gardien Anas Zniti, le médian Mabide et le latéral gauche Abdeljalil Jbira, mais on ne pouvait soupçonner une telle chute brutale qui risquerait de compromettre les chances des Casablancais d'aller encore plus loin dans ces joutes arabes. Le Raja a-t-il mal joué ? Non et mille fois non, aux yeux du coach Juan Garrido qui évoque plutôt le manque de réussite, réussite qui a été plutôt du côté des visiteurs.
Par manque de chance ou par maladresse, ce qui reste vrai est que les Rajaouis se sont offert plus d’occasions que l’adversaire, mais la différence était dans le réalisme et l’opportunisme des poulains de Roger, sans oublier la générosité du gardien Bouaamira qui a offert le premier but, et de quelle manière ! Il a voulu contrôler du dos un ballon qu’il pouvait intercepter des mains. Iheb Msakni n’avait alors qu’à le mettre tranquillement dans la cage (56e minute).
Le but est venu au moment où le Raja avait renversé la vapeur et multipliait les rushes, se créant deux occasions nettes par Iajour (70e) et puis une reprise de Badr Banoune repoussée par la barre transversale (71e), suivies du tir croisé de Iajour qui a failli faire mouche (80e) et d'une opportunité nette dilapidée maladroitement par Zakaria Hadraf. Et c’est au moment où on sentait l’égalisation approcher fortement que le Raja a été pris au dépourvu. Un ballon perdu par Nga est exploité à bon escient par Firas Belarbi qui décroche un tir tendu des 20 mètres, directement dans les filets.
Échec et mat, l’ESS se replie en défense, scrutant une autre occasion pour sceller définitivement la qualification aux demi-finales et se livrant, semble-t-il, à des attitudes qui relèvent de l’anti-football, à savoir les simulations de blessures répétées durant presque toute la seconde mi-temps. Après le coup de sifflet final, les joueurs tunisiens ont donné libre cours à leur liesse avant de se prêter plus tard aux questions des journalistes. Ils ont tous déclaré qu’ils étaient venus à Rabat pour gagner, car «notre équipe est très forte et aucun adversaire ne pourra la battre» ! Fort de son expérience de plusieurs décennies, Roger Lemerre est resté en revanche les pieds sur terre, indiquant que l’incertitude demeure toujours, que le Raja pouvait marquer également ce soir et que les deux équipes gardent toutes les deux leur chance de qualification. 

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