Le Raja se met à l’heure africaine malgré la résistance d’Al Nasr

Cela faisait huit longues années que le Raja de Casablanca n’a pas été présent dans «l’Afrique qui compte». C’est désormais chose faite pour les hommes de Patrice Carteron, qui ont enfin réglé leur montre sur le fuseau horaire de la phase de groupes de la Ligue des champions. Samedi, les supporters ont clairement indiqué aux joueurs qu’il était temps de se hisser au top niveau continental. Comme en Coupe arabe, la ferveur des premières minutes ne tarde pas à payer, lorsque le capitaine Moutouali, bien servi par Ayoub Nanah, ouvre la marque (8e) sur un tir imparable.
Les joueurs et les aficionados se congratulent, mais la suite du match est loin d’être un long fleuve tranquille. Au fil des minutes, les champions de Libye prennent confiance et tentent le miracle. Ils sont bien aidés par l’erreur monumentale de Abderrahim Achchakir, dont la passe hasardeuse est chipée par Junior Figongang, qui égalise (23e). Les hommes de Mohamed Alkikly ont même l’opportunité de renverser la vapeur à quelques encablures de la mi-temps, lorsque l’arbitre soudanais Elsiddig Mohamed siffle un pénalty en faveur des Verts de Benghazi. Les Rajaouis s’en remettent alors à l’une de leurs rares certitudes ces dernières saisons et le keeper Anas Zniti annihile la tentative de Muataz Husain depuis les 11 mètres.
En seconde période, le match devient d’un ennui indigne de ce niveau de la compétition. Hormis une tentative de Hamid Ahaddad sur le poteau et quelques tirs de Moutouali et Nanah repoussés par le gardien, le Raja ne rassure pas ses fans et confirme ses soucis d’efficacité. Des pépins que Carteron devra régler pour éviter que les aiguilles de la montre du Raja ne se dérèglent de nouveau dans la phase suivante de la compétition 
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