Le Real Bétis sera au complet face au Raja

Raja-Bétis Séville, cette affiche estivale fait saliver les fans du Raja de Casablanca. Une affiche entre deux styles de jeu presque identiques. Forcément, il y aura du monde sur les gradins du complexe sportif Mohammed V. Pour le président du Raja, Jaouad Ziyat, ce match contre le Bétis Séville a un triple objectif. Le premier, dit-il, est purement sportif : «Nous souhaitons avec ce match permettre à notre équipe de se confronter à un club de haut niveau qui joue régulièrement l’Europa League», a-t-il déclaré en conférence de presse pour présenter ce match. Le second est financier : «Nous souhaitons faire de ce match une source de profit et donc de gagner un peu d’argent». Et le troisième est lié au volet image et marketing. D’ailleurs, Ziyat souligne à ce propos qu’un club comme le Raja doit non seulement participer aux grands événements internationaux pour lesquels le club se qualifie, mais aussi initier de grands événements en termes d’images et de marketing. De son côté Julio Jimenez, directeur de la communication au Real Bétis, a expliqué que le club andalou a opté pour le Raja pour des raisons purement sportives, puisque le Bétis a reçu des offres alléchantes au niveau financier, mais les a toutes rejetées. «On a reçu plusieurs offres plus juteuses pour des matchs amicaux, mais on a préféré jouer contre le Raja pour l’intérêt sportif et l’internationalisation du club», a-t-il souligné. Et de poursuivre : «Chaque passionné de football doit connaître le derby de Casablanca. D’ailleurs, on a un derby à Séville très populaire et connu au niveau international.» Le Raja entame ses matchs amicaux estivaux dès cette semaine, en affrontant le club anglais d’Oldham Athletic. Ensuite, les Verts rallieront Tanger pour participer à un tournoi international, avant de revenir à Casablanca pour y affronter le Real Bétis le 4 août. 

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Déclaration  Julio Jimenez, directeur de communication du Real Bétis

«C’est une opportunité exceptionnelle de venir jouer contre le Raja»

«Nous préparons la présaison. On a reçu plusieurs offres plus juteuses pour des matchs amicaux, mais on a préféré jouer contre le Raja pour l’intérêt sportif et l’internationalisation du club. Le Raja partage les mêmes valeurs que nous. C’est un club qui axe son travail sur la formation. C’est pareil pour nous. C’est un club qui développe un jeu chatoyant qui plaît aux supporters. En plus, le voyage durera seulement 1 h 30 d’avion. C’est une opportunité exceptionnelle de venir jouer contre le Raja, d’autant que le match se jouera en prime time (20 h au Maroc et 21 h en Espagne). C’est excellent pour la retransmission télé. Pour les supporters du Bétis, ce match est une occasion de venir voir le Raja, une équipe très proche du Bétis. Casablanca est à 1 h 30 de Séville. C’est aussi une opportunité de connaître non seulement Casablanca, qui est une ville historique, mais aussi pour faire connaissance avec une autre culture footballistique. Les supporters du Real Bétis qui vont venir ici vont profiter d’une véritable fête du football. Celui qui est passionné de football doit connaître le derby de Casablanca, surtout qu’on a, à Séville, un derby très populaire et internationalement connu. Celui de Casablanca est incroyable. Ce sont de grands clubs populaires avec une ambiance spectaculaire.»

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Questions à  Jaouad Ziyat, président du Raja

«La priorité numéro un est d’avoir un joueur sur les côtés pour remplacer Hadraf»

Quel intérêt ce genre de matchs a-t-il pour le Raja 
de Casablanca ?
Nous avons trois objectifs avec ce match. Le premier est sportif. Nous souhaitons avec ce match permettre à notre équipe d’affronter à un club de haut niveau. Le quatrième club le plus populaire en Espagne. Ce challenge sportif est important. Il nous permettra de voir l’état de préparation de notre équipe. Le deuxième objectif est financier. Nous souhaitons faire de ce match une source de profit et donc gagner un peu d’argent. Le troisième objectif est lié à l’image et au marketing. Un club comme le Raja doit créer l’événement. Non seulement participer aux grands événements internationaux quand nous y sommes qualifiés, mais initier de grands événements en termes d’image et de marketing.

On a l’impression que la trêve n’a pas duré longtemps au Raja. L’été est-il si mouvementé que ça ?
Nous avons réalisé un très bon parcours l’année dernière, couronné par deux titres et la qualification en Ligue des champions. Ça nous a mis un peu de pression parce que ça veut dire que nous devons au moins être aussi bons lors de la saison 2019-2020. Nous travaillons dans cet esprit-là. Nous commençons une préparation acharnée avec beaucoup de matchs amicaux planifiés à l’avance. Nous avons également organisé notre mercato pour procéder à des recrutements aux postes qui nécessitent d’être renforcés. Nous continuons à prospecter pour essayer de renforcer l’équipe avec un ou deux joueurs. Je pense que le travail est fait de manière professionnelle. Bien évidemment, ce n’est jamais suffisant au football. Il faut non seulement bien travailler, mais en plus avoir beaucoup de chance.

Quels sont les postes que vous voulez renforcer encore ?
Aujourd’hui, avec le départ de Zakaria Hadraf, nous avons besoin d’avoir des joueurs sur les ailes. La priorité numéro un est donc d’avoir un joueur sur les côtés, et puis derrière, nous restons à l’écoute pour pouvoir également nous renforcer si des opportunités se présentent.

Et à l’avant, est-ce que vous n’allez pas recruter 
un attaquant de pointe pour aider Iajour ?
On a la chance d’avoir Mohcine Iajour qui est un grand joueur avec un palmarès éloquent et deux fois meilleur buteur du championnat. Nous sommes satisfaits de son rendement. Nous avons le jeune Soufiane Rahimi qui peut être une solution alternative.

Êtes-vous satisfait de la Ligue professionnelle en tant que telle aujourd’hui, en ayant en mémoire les polémiques qui ont éclaté la saison dernière à propos de la programmation ? Est-ce qu’avoir le président d’un club à la tête de la Ligue ne constitue pas un problème ?
Je pense que les élections au niveau de la Ligue sont prévues d’ici la fin de cette année. Nous attendons beaucoup de ces élections. Et nous allons avec les autres clubs d’ailleurs travailler dans le sens où nous voulons doter cette institution d’une meilleure organisation pour qu’on puisse définitivement dépasser les questions de programmation.

Un président qui n’appartient à aucun club serait-il la meilleure solution pour notre championnat ?
Ça, je ne peux pas vous le dire. Il appartient aux votants et présidents de clubs de se mettre d’accord sur un nom qui puisse faire l’unanimité. n