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La région de Casablanca-Settat compte à elle seule plus de 25% des chômeurs sur le territoire national. Un chiffre qui s’explique notamment par le nombre important des habitants de cette région qui reste le principal contributeur à l’économie nationale. Selon le nouveau wali de la région, Saïd Ahmidouch, Casablanca-Settat couvre 80% des échanges avec l’étranger et attire 56% des investissements, «une donne qui fait de cette région un pôle important capable d'attirer les investissements, les compétences et les chercheurs d’emplois», a-t-il souligné.
Intervenant mercredi à Casablanca, à l’occasion la rencontre régionale sur l'emploi et la formation à Casablanca-Settat, inscrite dans le cadre des rencontres régionales préparatoires de la Rencontre nationale sur l'emploi et la formation, le wali a rappelé que le taux de chômage atteint 11,3% dans la région, contre 10,2% au niveau national, ajoutant que la région Casablanca-Settat abrite 20% de la population nationale.
Ouvrant les travaux de cette rencontre, le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Noureddine Boutayeb, a rappelé que le Royaume a franchi d’importants pas dans la concrétisation de la régionalisation avancée en vue d'une gouvernance territoriale et la concrétisation d’un développement local intégré et durable conformément aux Hautes Orientations Royales. Dans ce sens, le responsable a affirmé que «S.M. le Roi Mohammed VI a toujours incité les acteurs concernés à mettre en place une réelle régionalisation avancée en offrant aux communes territoriales les moyens et capacités pour gérer la chose publique en général et les grandes problématiques, en particulier celles liées à l’emploi et la formation».
Intervenant également en cette occasion, le président du Conseil de la région, Mustapha Bakkoury, a assuré que la formation «joue un rôle primordial dans la dynamique de la réforme et de la modernisation des institutions publiques et des communes en vue de gagner le pari du développement, de l’équité territoriale et de la gouvernance». Selon le responsable, la région mise sur ce volet en consacrant une place de choix à la formation et l’emploi dans son plan de développement. Plus en détail, M. Bakkoury a souligné que des partenariats avec les universités et l’Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec) ont été mis en place. «Des programmes pour renforcer les opportunités d’emplois en encourageant les activités créatrices d’emplois et de l’auto emploi» ont été également lancé, a-t-il souligné.
