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En effet, en l’espace de trois ans, suite à la création du Réseau des Caf césulturels en 2015, cette idée n’a cessé de se développer dans plusieurs régions du Royaume. «Nous sommes arrivés à toucher plus de 34 villes au Maroc, avec un grand nombre d’artistes, de créateurs et d'hommes de lettres. C’est un vrai exploit, vu les faibles moyens dont nous disposons. Mais nous sommes très confiants en ce projet et en les potentialités dont dispose notre pays pour aller de l’avant dans les prochaines années. Sachant que nous avons déjà franchi certaines étapes tracées pour ce projet, à travers la réussite des deux Rencontres nationales à Khémisset et Sidi Yahya Al Gharb, la première Rencontre régionale des Cafés culturels de la région Rabat-Salé-Kénitra, la Journée d’étude sur le rôle des Cafés culturels dans l’épanouissement du paysage culturel au Maroc, puis les trois éditions des Cafés poétiques et celles des Nuits ramadanesques. Toutes ces activités furent rehaussées à la fin 2018 par une soirée artistique à Kénitra, et ce avec le soutien du ministère de la Culture et de la communication», souligne le président du Réseau des Cafés culturels au Maroc, Noureddine Aqchani.
À ce propos, ce dernier ne nie pas l’apport précieux du ministère de la Culture et de la communication concernant la Rencontre nationale des Cafés culturels qui se tiendra chaque année. «Nous souhaitons, cependant, recevoir un soutien financier plus conséquent pour pouvoir gérer ces Cafés culturels tout au long de l’année.
Car notre ambition est d’arriver, cette année, à toucher plus de 100 Cafés culturels et chaque événement nous demande des affiches, des attestations, des cadeaux… pour les invités. Ce n’est pas toujours évident. Toujours est-il que le soutien des médias a été des plus précieux», précise Aqchani qui n’a pas manqué de souligner la réaction positive des propriétaires des Cafés. «Nous recevons beaucoup de demandes, ce qui nous oblige à faire une sélection des cafés aptes à recevoir certains genres d’événements. Nous voulons aussi instaurer la tradition de recevoir des artistes et des créateurs confirmés pour donner plus d’éclat à ce Réseau, comme la dernière rencontre au Café 7e Art avec Mohamed Rzine et Saïda Baâddi». Cela prouve que cette initiative commence à porter ses fruits aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, puisque le Réseau des Cafés culturels, considéré comme le premier cadre du genre dans le monde arabe, est arrivé à établir un partenariat avec le Café Dar Al Madina à Sfax (Tunisie), puis avec le Salon littéraire à Bruxelles et cherche à nouer des relations decollaboration avec des espaces culturels en Allemagne.
