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Le risque de libération accidentelle d'OGM dans la nature pris au sérieux

Le risque de libération accidentelle d'OGM dans la nature pris au sérieux
«Le piratage du code de la vie a des implications tellement importantes qu'il est urgent que les organes directeurs collaborent pour garantir des activités de recherche-développement sûres», avertit l'ONU-environnement. Ph. DR

L'ONU environnement profite de la 4e Assemblée générale des Nations unies, à Nairobi le 4 mars, pour publier son nouvel ouvrage «Frontières 2018-2019 : nouveaux problèmes liés à l'environnement» dans lequel il sera essentiellement question de bioéthique et ses conséquences sur l'environnement. «Les techniques de pointe en génétique apporteront-elles un avantage pour la santé humaine et l’environnement, à condition que la réglementation permette de contrôler efficacement le risque de conséquences écologiques non voulues ?», écrit à ce propos l'ONU-environnement dont la série «Frontières» relie les nouvelles connaissances scientifiques aux politiques axées sur les résultats en matière de santé de l'environnement et de durabilité. L'Organisme onusien s'inquiète de la «capacité à créer une vie synthétique et à modifier l’ADN qui comporte un risque de contamination croisée et de conséquences inattendues. Le piratage du code de la vie a des implications tellement importantes qu'il est urgent que les organes directeurs collaborent et coopèrent pour garantir des activités de recherche-développement sûres dans ce domaine». Un chapitre est consacré aux différentes manipulations qui risquent de libérer accidentellement des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'environnement. D'autres sections de l'ouvrage traitent de la dégradation des tourbières de pergélisol (sols gelés en permanence) et qui risquent de libérer d'énormes quantités de CO2 en cas de réchauffement planétaire. «Frontières 2018-2019» aborde également les risques que comportent les choix inappropriés à l'adaptation au changement climatique. L'économie circulaire de l'azote dont le pouvoir réchauffant est de 300 fois supérieur à celui du CO2 a retenu l'attention des experts de l'ONU-environnement. 

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