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Disputant sa toute première finale en compétition organisée par la Confédération africaine de football, la Renaissance de Berkane a jusque-là réussi son pari de miser sur la Coupe de la CAF aux dépens de la Botola Maroc Telecom D1 (où elle se contente de la 7e position). Les Orientaux sont désormais à 90 minutes d’inaugurer leur palmarès continental, à l’occasion d’une finale qui devrait sacrer un champion inédit. En effet, ni la RSB ni le Zamalek n’avaient remporté ce trophée par le passé. Les Égyptiens, malgré leur palmarès fort bien étoffé (avec 5 Ligues des Champions notamment), ne sont jamais allés au bout de cette compétition. Ils ambitionnent d’ailleurs de mettre fin à une période de disette : 16 années sans le moindre titre africain. La dernière consécration du Zamalek avait eu lieu en 2003, face à un autre club marocain, le Wydad de Casablanca, qui s’était incliné en super-coupe sur le score de 3-1. Face à la Renaissance de Berkane, les «Chevaliers Blancs» entendent donc retrouver leur lustre d’antan, mais il faudra d’abord tenir tête à la fougue d’une génération exceptionnelle de la RSB, décidée à aller jusqu’au bout de la campagne continentale la plus réussie de son histoire.
Kodjo et la RSB tout près du but
Arrivée en Égypte mercredi à 5h du matin, la délégation de la Renaissance de Berkane, chapeautée par le président délégué Abdelmajid Madrane, a pris ses quartiers au Caire avant d’effectuer une première séance d’entraînement puis une deuxième jeudi en soirée. Mounir Jaâouani peux toujours compter sur un effectif au grand complet, mené par le fer de lance Laba Kodjo qui occupe la première place du classement des buteurs de la Coupe de la CAF et qui espère conforter sa position à l’issue de la finale. Pour accroître ses chances, le représentant du Maroc devrait tenter de marquer sans se découvrir en défense, en répliquant par ses fameuses contre-attaques avec un fer de lance très rapide à la conclusion. Les Orientaux s’apprêtent certainement à subir une grande pression en début de match, mais l’intensité devrait baisser au fil des minutes et passer du côté des Égyptiens qui seront appelés à rétablir la parité le plus tôt possible pour éviter que le doute ne se faufile dans l’esprit des joueurs.
Le Zamalek perd Nakkaz et Essaïd mais récupère son portier Gennesh
Dans une déclaration relayée par le site officiel de la CAF, le coach suisse du Zamalek, Christian Gross, a assuré que son équipe est capable de renverser la vapeur après le résultat du match aller : «Je suis très triste d’avoir concédé un but à la fin, mais nous pouvons revenir et changer les choses. Nous allons nous battre jusqu’à la dernière minute pour remporter le titre et ainsi l’offrir à nos supporters». Pour ce faire, le technicien suisse comptera sur son premier gardien, Mahmoud Ahmed Guennesh, qui retrouvera la compétition après la suspension. Toutefois, le club égyptien sera privé de son arrière latéral tunisien Hamdi Nakkaz et de l’attaquant de pointe Omar Essaïd, suspendu après avoir reçu des cartons en match aller à Berkane. Nakkaz devrait être remplacé par Hazim Imam, alors qu’Essaïd cèdera sa place à l’un des deux Marocains du Zamalek : Khalid Boutayeb ou Hamid Ahaddad. À part ces changements, l’effectif du Zamalek devrait être le même que celui qui s’est produit à Berkane il y a une semaine. Le clash de dimanche opposera donc un géant continental qui espère mettre un terme à sa longue absence des podiums à un novice qui veut bousculer la hiérarchie pour inscrire son nom au côté des grandes formations de l’Afrique.
