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Le secteur privé joue un rôle pionnier dans l’ouverture sur de nouveaux marchés mondiaux

Le secteur privé joue un rôle pionnier dans l’ouverture  sur de nouveaux marchés mondiaux
Mohamed Benchaâboun intervenant lors du forum du secteur privé en marge de la 44e réunion annuelle de la BID

Le secteur privé joue un rôle pionnier dans l’ouverture sur de nouveaux marchés mondiaux, notamment sur le continent africain, a souligné, jeudi à Marrakech, le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Benchaâboun. «Le secteur privé, en parfaite complémentarité avec l’État, joue un rôle pionnier dans l’ouverture sur de nouveaux marchés, en particulier en Afrique où les secteurs bancaire, des assurances et de télécommunication sont fortement présents», a dit M. Benchaâboun lors du forum de la BID sur le secteur privé, organisé en marge de la 44e réunion annuelle du groupe de la Banque islamique de développement (BID). Il a, en outre, fait remarquer que des efforts colossaux sont consentis en matière d’exportation, notamment dans les secteurs à forte valeur ajoutée comme l’automobile, l’aéronautique et l’électronique.
Au Maroc, a poursuivi M. Benchaâboun, les secteurs public et privé œuvrent conjointement pour accompagner la transformation industrielle que connaît le Royaume, et ce à travers un contrat-programme permettant de fournir une vision claire aux investisseurs sur l’essor de l’industrie marocaine. Dans ce sens, il a relevé que la majorité des grands projets relatifs aux infrastructures de base, qui ont permis au Maroc de garantir l’environnement favorable à l’investissement, notamment dans les routes, l’irrigation agricole et les énergies renouvelables, a été exécutée dans le cadre du partenariat public-privé (PPP).

Pour sa part, le président de la BID, Bandar Hajjar, a mis l’accent sur le rôle vital que joue le secteur privé dans le développement économique et social, faisant savoir que la banque a mis en place des institutions indépendantes avec des conseils d’administration et des présidents exécutifs pour leur donner l’appui nécessaire en vue de soutenir et développer le secteur privé. Il s’agit, a-t-il précisé, de la Société islamique internationale de financement du commerce (ITFC), la Société islamique d’assurance des investissements et des crédits à l’exportation (ICIEC), la Société islamique pour le développement du secteur privé (ICD) et le Forum des affaires de la BID (IDBGBF).
Par ailleurs, M. Hajjar a fait observer que le besoin en matière de financement des objectifs de développement durable (ODD) s’est accru de manière exponentielle, notant que malgré leurs efforts en termes de mobilisation des ressources, les différentes banques de développement ne peuvent satisfaire la totalité de ces besoins. La réduction de ce gap financier nécessite de nouvelles solutions, a-t-il estimé, indiquant que c’est dans ce sens que la BID a élaboré un modèle de travail basé sur la mobilisation de ressources hors budget pour financer les différents projets des États membres en vue de leur permettre de promouvoir la croissance et l’investissement.

Organisée du 3 au 6 avril courant sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, la 44e réunion annuelle du Groupe de la Banque islamique de développement traite de la thématique de «La transformation dans un monde en mouvement: un cheminement vers les Objectifs durables de développement». Cette thématique incarne la nouvelle stratégie portée par la banque pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). À cet effet sont décortiqués les quatre piliers essentiels du plan quinquennal de la BID, à savoir «Les partenariats public-privé», «La science, la technologie et l’innovation», «La chaîne de valeurs mondiale» et «La finance islamique». 

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