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Le secteur privé marocain, champion de la région MENA

Les investissements énergétiques continuent d’augmenter dans la région MENA, avec une enveloppe globale estimée à plus de mille milliards de dollars dans les 5 prochaines années. Le secteur privé y contribue à hauteur de 22% en moyenne dans la région. Le Maroc est largement au-dessus avec 68%.

Le secteur privé marocain,  champion de la région MENA
Les projets électriques représentent actuellement 36% de l’investissement total du secteur dans la région MENA.

Le secteur privé est très actif dans les projets énergétiques au Maroc. À tel point que le Royaume figure en tête des pays de la région Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA) où le privé représente 68% des investissements engagés ou planifiés pour les 5 prochaines années, selon le rapport annuel d’Apicorp (Arab Petroleum Investments Corporation), institution financière multilatérale de développement basée en Arabie saoudite. Le Maroc est suivi par la Jordanie (46%), les Émirats arabes unis (30%), Oman (29%) et l’Égypte (28%). 
Pour toute la région, la part des investissements globaux non dirigés par les gouvernements a augmenté à 22% cette année par rapport à 2018. «Le secteur privé jouant un rôle de plus en plus essentiel dans le soutien aux projets d’énergie, en particulier dans les pays où les réserves budgétaires sont faibles ou qui ont des projets d’investissements énergétiques très importants», souligne Apicorp. Ces derniers devraient atteindre 1.000 milliards de dollars dans les cinq prochaines années dans la région. «Nous considérons le secteur privé comme un acteur essentiel qui finance les plans d’investissement dans l’énergie de la région, tout en libérant des revenus pour d’autres secteurs de l’économie», a souligné Ahmed Ali Attiga, PDG de l’institution.
Les projets électriques représentent actuellement 36% de l’investissement total du secteur dans la région, car la demande en électricité augmente. Quelque «34% de l’enveloppe constituant des investissements dans les énergies renouvelables», précise le rapport. Par ailleurs, même si les investissements dans le gaz sont prioritaires dans de nombreux pays, ceux dans le secteur pétrolier restent élevés, à 304 milliards de dollars. Les investissements dans le gaz, eux, atteignent 186 milliards de dollars, dont un peu moins de la moitié est engagée. La tendance n’est pas près de s’inverser puisque la demande en gaz continuera de croître de 2% par an au cours des cinq prochaines années, estime Apicorp. Les investissements pétrochimiques, pour leur part, poursuivent leur hausse, pour se situer actuellement à plus de 123 milliards de dollars, dont 33 milliards pour les projets en cours d’exécution. 

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