Un séminaire scientifique sur l’ingénierie forestière

Les travaux du premier séminaire scientifique international d’ingénierie forestière se sont tenus, récemment, à Rabat, autour du thème «L’ingénierie forestière : Levier fondamental du programme de développement durable à l’horizon 2030». 
Organisée à l’initiative de l’Association des lauréats de l’École nationale forestière d’ingénieurs (ALENFI), cette rencontre a été couronnée de succès, selon un communiqué, soulignant que la pertinence et l’actualité de la thématique traitée, la qualité des participants, la richesse et l’excellence des débats et des échanges ont fait de cet événement un rendez-vous réussi. «Placé sous l’égide du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, ce séminaire international traduit l’importance accordée par ALFENI aux problématiques liées à la gestion durable des forêts, et de son engagement en faveur de l’accélération de la dynamique du progrès pour atteindre les objectifs du développement durable», indique la même source. 
Et d’ajouter : «Le séminaire a permis de mettre en exergue le rôle de l’ingénieur forestier, en sa qualité de planificateur territorial et acteur socioéconomique dans l’harmonisation des différents usages des écosystèmes naturels, le maintien, la réhabilitation et la valorisation de ces espaces vitaux dans une perspective de développement durable».
L’on apprend également que la cérémonie d’ouverture de l’événement a été marquée par la présence du président d’ALENFI, du secrétaire général du département des Eaux et forêts, du secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification, de la représentante de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture au Maroc, du secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental, ainsi que du représentant du secrétariat du Forum des Nations unies sur les forêts.
«Ce séminaire, dont les actes seront publiés et mis en ligne très prochainement, a été marqué par des débats interactifs de haut niveau ayant abouti à des conclusions et à des recommandations d’une grande utilité pour la mise en œuvre de la gestion durable des forêts, notamment en ce qui concerne l’adéquation des modes de gestion forestière actuels avec les attentes escomptées en terme de développement durable, l’aptitude des systèmes de formation et de recherche-développement à répondre aux enjeux émergents et l’évaluation de la contribution du secteur forestier à l’économie nationale sur la base des indicateurs macro-économiques», conclut la même source.