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Soulagement mitigé pour les Casablancais, notamment celles et ceux empruntant la voie menant vers l’aéroport. À ce propos, le pont à haubans de Sidi Maârouf a (finalement) pris du service, à un moment où les usagers de la route au niveau de cette zone n’y croyaient plus, tellement l’ouvrage «salutaire» a fait l’objet d’atermoiements à répétition. D’autant plus que la réalisation du projet était sur la table de la commune urbaine depuis que Mohamed Sajid était à la tête du Conseil de la ville. À cela s’ajoute la durée des travaux qui accuse près d’une année
de retard.
Ouvert à la circulation hier, vendredi, le nouveau pont haubané n’a, cependant, pas fait l’unanimité. En ce sens, dès son ouverture, l’on a eu l’impression que l’embouteillage monstre, qui caractérise l’ancien passage, a fait de la délocalisation sur le nouveau pont à deux voies dans chaque sens (2X2). Et au lieu de décongestionner la circulation à ce niveau, ce fut plutôt une contribution pour foutre un peu plus le bazar dans ce lieu qui n’en manque pas.
La cause de ce capharnaüm est double. D’abord, en allant vers le sens Marrakech (aéroport). À la sortie du pont, le conducteur tombe sur le fameux rondpoint qui n’est, ni plus ni moins, que l’une des milles et une aberrations soigneusement concoctées par la commission en charge de la circulation au niveau de Casablanca. Résultat : congestion au niveau du rondpoint et répercussions sur la fluidité au niveau du pont.
La deuxième cause est à chercher de l’autre côté, dans le sens Sidi-Maârouf vers Route d’El Jadida, au niveau du rondpoint Ghandi. En effet, les travaux de réalisation d’une nouvelle trémie mènent la vie dure aux automobilistes. Lesquels travaux ont une répercussion sur la circulation et auxquels s’ajoute le flot de véhicules déversé par l’autoroute Rabat-Casa et El Jadida, en plus
de Sidi Maârouf et, désormais, par le pont à haubans.
Cependant, en milieu de journée, la circulation a, semble-t-il, baissé de pression et a connu une fluidification notoire. Les jours futurs auront leur mot à dire sur les succès ou les manquements de tout acteur ayant mis la main, de près ou de loin, dans ce projet sensé être salvateur.
