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Il s’agit d’un programme décennal qui s’étale de 2019 à 2028. La démarche consiste à évaluer systématiquement les performances, à élaborer un rapport de suivi et un d’audit qui permet de prendre la décision de retenir le sportif ou non. Le nouveau programme prône par ailleurs la gouvernance qui sera sévèrement contrôlée. Il revient aux fédérations de proposer les élites, le Comité national olympique marocain (CNOM) se charge de les accompagner dans l’application de leurs politiques. Pour Fayçal Laraïchi, le but in fine est de glaner des médailles et des titres grâce à ce nouveau programme qui prône la méritocratie. La concertation entre le ministère et le CNOM se poursuit depuis deux ans afin d’opter sur le modèle idoine à adopter. Le projet ne peut être mené actuellement que par les 20 fédérations classées qui sont appelées à se mettre à l’œuvre en arrêtant des politiques judicieuses empreintes de sérénité et de clarté. La priorité est donnée au sport d’élite, sans pour autant marginaliser le sport de masse.
On doit mettre en place un système de formation privilégiant la formule sport-études. Pour cela, un appel d’offres sera lancé incessamment pour la mise à niveau des structures d’accueil. À ce sujet, Fayçal Laraïchi attire l’attention sur la nécessité de bénéficier de l’adhésion des parents qui demanderont plus de visibilité et d’assurance quant à la probabilité que leur progéniture soit un sportif de haut niveau. Par ailleurs, le ministre a abordé le volet réglementaire appelant à sa révision et à la nécessité d’élaborer des textes spécifiques à chaque fédération afin de s’aligner sur les règles du CIO (Comité international olympique). Il a également indiqué que le volet financier a été ficelé pour deux conventions, 2019-2020 et 2020-2024. «Une nouvelle page est ouverte, on en parlera dans dix ans», conclut-il.
