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Le Sommet de Bordeaux 2020 table sur le renforcement de la coopération tripartite France-Maroc-Afrique

Développer le partenariat tripartite Maroc-France-Afrique, c’est l’un des objectifs du Sommet Afrique-France qui se tient à Bordeaux du 4 au 6 juin 2020. Placé sous le thème «Changer les villes pour changer la vie», cet événement qui en est à sa 28e édition vise à renforcer la coopération économique entre la France et les différents pays africains, ainsi qu’à promouvoir l’échange d’expériences autour de la thématique de l’urbanisation et du développement durable.

Le Sommet de Bordeaux 2020 table sur le renforcement de la coopération tripartite France-Maroc-Afrique
Mme Hélène Le Gal, ambassadrice de France au Maroc, et M. Stephan Dubost, secrétaire général adjoint du Sommet. Ph. Kartouch

«Renforcer le partenariat économique des entreprises françaises avec leurs homologues marocaines et africaines est l’une des perspectives du prochain Sommet Afrique-France qui aura lieu du 4 au 6 juin 2020 à Bordeaux», a fait savoir Mme Hélène Le Gal, ambassadrice de France au Maroc, lors de la conférence de presse organisée hier à Rabat pour présenter les grandes lignes de cet événement de grande envergure. À quelques mois de la tenue de ce sommet, une délégation française s’est rendue à Rabat en vue d’expliquer aux responsables gouvernementaux et aux opérateurs du secteur privé la portée de cet événement international. «Le Maroc et la France ont su développer un partenariat multidimensionnel. Les volets de coopération sont multiples et variés. Ils portent notamment sur le volet politique et économique. Les deux pays sont également présents en Afrique à travers le secteur privé. Certaines entreprises françaises ont même choisi de faire du Royaume un hub pour s’implanter en Afrique. En outre, plusieurs projets existent déjà associant entreprises françaises et marocaines pour aborder le marché africain. Aujourd’hui, l’ambition affichée est de renforcer cette coopération tripartite Maroc-France-Afrique dans toutes ses dimensions et c’est l’un des objectifs de ce sommet», souligne la diplomate française. Outre la conclusion de nouveaux partenariats économiques, le Sommet de Bordeaux ambitionne d’échanger les expériences en vue d’identifier des solutions à plusieurs défis, notamment celui de l’urbanisation et des territoires durables. «Les pays du continent africain, tout comme la France, sont confrontés à un accroissement sans précédent de la population urbaine, ce qui requiert un large niveau d’engagement pour favoriser les partenariats de long terme et créer des opportunités d’emploi», note Stephan Dubost, secrétaire général adjoint du Sommet et cheville ouvrière de l’événement.
M. Dubost justifie d’ailleurs le choix de la thématique de l’urbanisation par la volonté des organisateurs d’aborder d’autres défis d’actualité auxquelles les populations sont confrontées. «Les sommets traitent souvent des mêmes thèmes, à savoir la sécurité. Pour cette édition, nous avons opté pour une thématique différente et inclusive, à savoir la planification d’un avenir urbain durable en vue de garantir un mode de vie saine, prospère et paisible aux citoyens», note le haut responsable français.

Dans le détail, le secrétaire général adjoint du Sommet indique que ce 28e sommet, qui a été placé cette année sous le thème «Changer les villes pour changer la vie», aura plusieurs facettes. Cette édition promet en effet d’être un rendez-vous politique, économique et culturel incontournable. Ainsi sur le volet politique, explique-t-il, le président de la République Emmanuel Macron et le gouvernement français ont invité 54 Chefs d’État et de gouvernement. Des délégations de ministères, de maires, de collectivités locales, d’acteurs de la société civile sont également attendues. Ces réunions de haut niveau se tiendront parallèlement au salon professionnel «la Cité des solutions». Un espace qui sera ouvert aux porteurs de projets, au secteur privé et à la société civile. Plus de 500 entreprises françaises et africaines investiront cette «Cité des solutions» pour exposer leurs propositions concrètes. Sur ce volet, les organisateurs du sommet ambitionnent justement d’augmenter sensiblement le nombre d’entrepreneurs africains présents. À cet effet, un Challenge a été lancé pour permettre à un jury de sélectionner des profils. Selon l’ambassadrice de France à Rabat, 1.000 start-ups ont ainsi été retenues à l’issue d’un appel à candidatures. Par ailleurs, 15.000 acteurs de la ville durable sont conviés. Quant au nombre de visiteurs attendus, il est de l’ordre de 25.000 individus. 

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