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Le sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement reprend aujourd’hui

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Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a annoncé lundi la suspension du sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de l’UE qui se penche depuis dimanche soir sur les nominations aux hautes fonctions européennes, relevant que les consultations reprendront ce matin. La réunion reprendra mardi à 11 h (9 h GMT), a indiqué le porte-parole de M. Tusk sur Twitter. Cette pause intervient après de longues heures de négociations, traduisant le blocage qui persiste entre les Vingt-Huit pour désigner les prochains présidents de la Commission européenne, du Conseil européen, de la Banque centrale européenne, ainsi que le futur haut représentant de l’UE pour les Affaires 
étrangères. Selon les médias, un projet de répartition des postes, qui aurait porté le Néerlandais Frans Timmermans, chef de file des sociaux-démocrates, à la tête de la Commission européenne, a été rejeté lundi soir par les membres du Parti populaire européen (PPE) siégeant au sein du Conseil européen. Ces derniers revendiquent que l’Allemand Manfred Weber, candidat du PPE, arrivé en tête des élections européennes, soit nommé à la présidence de la Commission.

Le nom de M. Timmermans est en outre rejeté par les pays de l’Est formant le groupe dit de Visegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie) ainsi que par l’Italie, ajoute-t-on de même source. Depuis 2014, le système des «Spitzenkandidaten» implique que le président de l’exécutif européen est le chef de file du parti arrivé en tête aux élections européennes. Toutefois, la désignation du futur président de la Commission européenne passe par l’obtention du soutien des dirigeants de l’UE et de la majorité absolue au Parlement européen, soit 376 voix.
Donné favori au départ pour la présidence de la Commission, Manfred Weber n’est plus en mesure, selon les observateurs, de rassembler une majorité aussi bien au sein du Parlement européen qu’auprès des Vingt-Huit. Pour sortir de l’impasse, certains dirigeants européens, peu convaincus par le système des candidats têtes de listes, à l’instar du Président français Emmanuel Macron, ont réclamé au président du Conseil européen d’avancer de nouveaux noms. D’autres dirigeants semblent, en revanche, attachés au système des «Spitzenkandidaten».
En se donnant rendez-vous mardi, les dirigeants européens espèrent trouver au plus vite un terrain d’entente pour désigner les futurs dirigeants des institutions européennes, qui auront un rôle essentiel dans la définition des orientations stratégiques de l’UE pour les cinq prochaines années. La possibilité de convoquer un nouveau sommet extraordinaire à la mi-juillet semble donc s’éloigner avec la volonté affichée des Vingt-Huit de parvenir à un consensus sur les candidats en lice. 

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