En travers des routes, devant les administrations et non loin de lieux saints, d’importantes colonnes de fumée noire s’élèvent dans le sud de l’Irak où la mobilisation s’intensifie pour renverser le pouvoir, en dépit des violences meurtrières qui ont fait plus de 350 morts. Mercredi, en prévention, les autorités religieuses de la ville sainte chiite de Kerbala ont décrété la fermeture pour deux jours des écoles maternelles, primaires et secondaires qu’elles tiennent dans diverses villes du Sud. Et les administrations à Nassiriya, une autre ville du Sud, seront fermées deux jours. Mardi a marqué un tournant à Kerbala et ailleurs. Des villes jusqu’ici épargnées par la violence ont été gagnées par les affrontements de jour comme de nuit. Deux manifestants ont été tués, l’un dans le cœur historique de Bagdad devenu champ de bataille et l’autre à Kerbala.
Le Sud du pays paralysé
LE MATIN
|
27 Novembre 2019
À 17:21