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Les systèmes éducatifs arabes en débat

Plusieurs chercheurs et spécialistes de l’éducation se sont réunis à Assilah dans le cadre de la 34e Université d’été Al Moutamid Ibn Abbad. Ils ont discuté des principaux facteurs à même d’améliorer le système éducatif dans le monde arabe.

Les systèmes éducatifs arabes en débat

«La cohésion sociale et la diversité des systèmes éducatifs arabes» est le thème débattu le 1er et 2 juillet dans le cadre de la 34e Université d’été Al Moutamid Ibn Abbad organisée à la 41e édition du Festival culturel international d’Assilah. Intervenant à la séance inaugurale, le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saïd Amzazi, a souligné que le gouvernement fait du soutien aux politiques et programmes sociaux l’une de ses priorités fondamentales afin de promouvoir le développement humain et la cohésion sociale et territoriale. Le ministre a rappelé que le soutien du Fonds d’appui à la cohésion sociale permet de lutter contre la déperdition scolaire. M. Amzazi a souligné que l’enseignement obligatoire est généralisé au Maroc à 99,8% pour les enfants âgés de 6 à 11 ans et de 9% pour ceux âgés de 12 à 14 ans. Ce colloque était l’occasion de présenter les principaux axes du système scolaire marocain qui prône les activités de la vie scolaire, le développement et la diversification du modèle pédagogique ainsi que la généralisation de l’enseignement préscolaire et le lancement de l’éducation inclusive pour les enfants en situation de handicap.

Ce colloque était l’occasion de présenter plusieurs systèmes éducatifs arabes comme le système égyptien. Ce dernier compte plusieurs types d’écoles dont plusieurs sont basées sur l’apprentissage des langues. Selon l’Égyptien Mahmoud Hamza, directeur exécutif de «New Generation International School», les réformes actuelles dans le système éducatif devraient être faites à partir de la maternelle. Pour sa part, Mona Makram-Ebeid, professeure de sciences politiques et de sociologie politique à l’Université américaine du Caire a rappelé l’importance de suivre la révolution technologique pour «révolutionner» l’enseignement dans le monde arabe.  Dans le même contexte, Ahmed Ouzzi, ancien professeur de la Faculté des sciences de l’éducation (Université Mohammed V-Rabat), a présenté les conséquences positives de la révolution numérique sur la vie culturelle, sociale, économique et de fait sur les relations humaines. Il a souligné que l’intelligence artificielle a un grand rôle dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Même son de cloche auprès du Gernano-Syrien Ahmad Helwani. Cet écrivain et chercheur académique a affirmé que grâce aux nouvelles technologies, l’enseignement à distance ouvre aux jeunes plus d’horizons que l’enseignement classique. Pour profiter de ce type d’enseignement, Helwani a appelé à l’arabisation des nouvelles technologies de la communication sans oublier l’apprentissage des langues.  Cette rencontre a attiré l’attention sur l’importance d’inculquer aux jeunes le respect de leur identité.  Ce séminaire a abordé les systèmes éducatifs et les défis de la transformation sociale dans le  monde arabe. Dans ce cadre, les intervenants ont souligné l’importance d’échanger les expériences entre les pays arabes. 

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