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Quelles sont les technologies «sur la bonne voie» ?

Quelles sont les technologies  «sur la bonne voie» ?
L’extraction et le transport de pétrole et de gaz ont été responsables de 15% des émissions du secteur énergétique mondial dont la moitié provient du brûlage à la torche.

Seules l’énergie solaire photovoltaïque et la bioénergie seraient, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), sur «la bonne voie» pour  atteindre l’objectif de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement planétaire au mieux à 1,5 °C, au pire à 2 °C. Sur son site Internet, l’AIE a publié un rapport intitulé «Quelles technologies énergétiques sont sur la bonne voie ?» qui classe les différentes sources d’énergies renouvelables en trois catégories : «en bonne voie», «plus 
d’efforts nécessaires» et «pas sur la bonne voie».
Les émissions de gaz à effet de serre des bons élèves, ceux de la première classe, ont augmenté de 2,6% en 2017 et de 2,5% en 2018, après trois années de baisse. En revanche, explique l’AIE, ces émissions devraient chuter de 4,1% à l’horizon 2030 selon le scénario de développement durable. Dans la deuxième catégorie, classe qui devra fournir davantage d’efforts, figurent essentiellement l’industrie et le transport. Pour le seul secteur industriel, les émissions de CO2 ont augmenté de 0,3% pour atteindre 8,5 gigatonnes en 2017 (24% des émissions mondiales), soit un rebond par rapport à la baisse de 1,5% enregistrée en 2014-2016. «Pour s’aligner sur le scénario de développement durable, les émissions doivent atteindre leur maximum avant 2025 et baisser à 8,3 gigatonnes d’ici 2030. Cet effort devra être assuré malgré la croissance attendue de la production industrielle, prévient l’AIE. En fin les cancres sont comme attendu le secteur des énergies fossiles. «L’extraction, le traitement et le transport de pétrole et de gaz ont été à l’origine de 5,2 gigatonnes d’équivalent CO2 en 2017, soit près de 15% des émissions du secteur énergétique mondial dont la moitié provient du brûlage à la torche du méthane rejeté lors des opérations pétrolières et gazières». Pour être dans le scénario du développement durable, ces émissions devraient être rapportées à seulement 1,2 gigatonne CO2 d’ici 2025. «Il faut également que l’industrie adhère aux technologies de pointe pour détecter, mesurer et éviter les émissions», recommande l’AIE. 

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