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Tenue du 1er Forum africain du commerce et de l’investissement

La Chambre de commerce, d’industrie et des services (CCIS) de la région de Rabat-Salé-Kénitra a organisé, vendredi dernier, au siège de la Chambre des Conseillers, le premier Forum africain du commerce et de l’investissement autour du thème «Vers une vision stratégique inclusive et consensuelle».

Tenue du 1er Forum africain du commerce  et de l’investissement
Les différentes rencontres internationales et régionales abritées par la Chambre des conseillers visent le raffermissement des liens entre le Maroc et plusieurs pays sur le plan économique.

Le 1er Forum africain du commerce et de l’investissement a été organisé par la CCIS de Rabat-Salé-Kénitra, en partenariat avec le ministère de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique et le Conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra, en collaboration avec l’Organisation marocaine pour le développement africain (OMDAF). Lors de la séance inaugurale, Hakim Benchamach, président de la Chambre des conseillers, a rappelé les différentes rencontres internationales et régionales qu’avait abritées la Chambres des conseillers et qui visent le raffermissement des liens entre le Maroc et plusieurs pays à travers le monde en matière économique. 
Il a, en outre, mis en exergue les différents atouts et potentialités dont dispose le continent africain et qui ouvrent des perspectives prometteuses. Le président de la Chambre des conseillers a évoqué, à cet égard, la faible contribution de l’Afrique aux échanges commerciaux à l’échelle internationale. Il a également mis l’accent sur la stratégie du Royaume qui œuvre à la consolidation des relations Sud-Sud, saisissant l’occasion pour appeler à la création d’un réseau africain des Chambres de commerces, d’industrie et de service en vue d’encourager les échanges économiques et commerciaux interafricains. 
De son côté, Mohamed Aujjar, ministre de la Justice, a passé en revue les différentes réformes juridiques et législatives effectuées par le Royaume en matière économique et commerciale, soulignant les énormes capacités des PME marocaines pour investir en Afrique. Il a également rappelé les efforts déployés par le Maroc pour l’amélioration du climat d’affaires, citant son classement actuel, passé de la 69e place pour occuper la 60e position. Le ministre a, d’un autre côté, révélé qu’un nouveau projet de loi concernant l’arbitrage et la médiation est en cours d’élaboration et constituera un moyen juridique pour régler les litiges à l’amiable afin d’éviter les tribunaux et la lenteur de la procédure.

Pour sa part, Othman El Ferdaous, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie, chargé de l’investissement, a indiqué que l’Afrique a besoin de créer 1,5 million d’emplois quotidiennement pour lutter contre le chômage. Après avoir cité les multiples difficultés auxquelles se heurte le continent africain dans le domaine de l’investissement, il a énuméré les différentes infrastructures réalisées par le Maroc pour fluidifier et intensifier les échanges commerciaux avec l’Afrique subsaharienne. Il a cité, à cet effet, l’amélioration du réseau routier dans les provinces du Sud. Le secrétaire d’État a aussi rappelé certains projets réalisés ou en cours de réalisation par le Maroc en collaboration avec ses partenaires africains au niveau continental, citant le projet du gazoduc Maroc-Nigéria et les engagements du Groupe OCP pour le développement d’une agriculture durable en Afrique. 
De son côté, le ministre soudanais de l’Investissement, Ahmed Amine Ouchik a salué le rôle central et pionnier joué par le Royaume pour l’amélioration des investissements en Afrique. Il a aussi évoqué les potentialités importantes dont dispose le Soudan, notamment dans le domaine agricole. Il a saisi l’occasion de la tenue de cette rencontre pour lancer un appel aux opérateurs africains afin de s’impliquer davantage dans le domaine de l’investissement, à un moment où la concurrence économique mondiale est devenue de plus en plus féroce. «L’Afrique doit prendre en main son destin et doit s’appuyer sur ses propres ressources humaines, naturelles et économiques», 
a-t-il indiqué.
Selon un communiqué de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de la région de Rabat-Salé-Kénitra, cet événement a constitué l’occasion idoine pour la présentation des politiques de développements de plusieurs pays africains et leurs capacités à attirer et à dynamiser les investissements. Il a également offert l’opportunité pour la mise en exergue du modèle économique marocain et sa concordance avec les attentes en matière de développement africain. 

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