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La treizième édition démarre le 16 septembre à Salé

L’Association Bouregreg organise du 16 au 21 septembre la treizième édition du Festival international du film de femmes de Salé. Outre la compétition officielle de films de long métrage, cette édition sera aussi marquée par l’organisation d’un séminaire sur le thème «La femme dans le cinéma maghrébin et arabe».

La treizième édition démarre  le 16 septembre à Salé

Le programme général de la treizième édition du Festival international du film de femmes de Salé (du 16 au 21 septembre), comportera une compétition officielle de films de long métrage de fiction traitant de la thématique de la femme et une compétition officielle documentaire consacrée à la lutte des femmes pour l’égalité et contre toute forme de discrimination. Organisé sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, ce festival s’intéressera également au court métrage marocain de jeunes réalisatrices et de talents émergents et au long métrage marocain, indique l’Association dans un communiqué.
Les cinéphiles auront également rendez-vous avec les classiques du cinéma africain et arabe au féminin, à travers des films ayant contribué au devenir de l’Afrique et du monde arabe et un hommage au cinéma tunisien, invité d’honneur du festival, pour tout ce qu’il partage avec le cinéma marocain, précise le communiqué.
Au menu de cette édition figurent aussi un séminaire ayant pour thème «La femme dans le cinéma maghrébin et arabe», et ce dans le cadre des circonstances culturelles, sociales et politiques spécifiques à chaque pays et un dialogue de cinéastes entre le cinéaste Ahmed Boulane et l’actrice espagnole Esther Regina, offrant un regard croisé d’un l’homme et d’une femme sur la question du genre au cinéma, ainsi que la présentation d’ouvrages en relation avec la femme et une master class de la réalisatrice libanaise Heiny Srour, pour son parcours cinématographique et son action par la défense de la condition des femmes dans la société arabe. Les festivaliers auront également l’occasion de prendre part à un atelier de formation autour des «Enjeux de l’éducation à l’image», un atelier d’initiation à l’écriture filmique (un cinéaste/une séquence) et un séminaire régional «Pour une égalité des femmes au sein de l’industrie de l’audiovisuelle et du film dans la région Maghreb-Machreq», organisé par le bureau de l’Unesco à Rabat, avec le soutien de l’Union européenne et conjointement avec le Festival international du film de femmes de Salé. 
Pour les longs métrages fiction, le jury décernera lors de la cérémonie de clôture, qui aura lieu le 21 septembre, le Grand Prix du Festival, le Prix spécial du jury, le prix de scénario, le Prix de la meilleure interprétation féminine et le Prix de la meilleure interprétation masculine. Pour le documentaire, le jury décernera le Prix documentaire, alors que pour la fenêtre sur le film marocain, sont prévus le Prix jeune public court métrage et le Prix jeune public long métrage.
En outre, à travers le Festival, Salé rendra hommage à Dorra Bouchoucha, productrice tunisienne, Oumou Sy, costumière cinéma et théâtre et écrivaine du Sénégal,  ainsi que Mouna Fettou et Majdouline Idrissi, actrices marocaines.
En ce qui concerne le volet «Cinéma invité», le comité d’organisation a veillé depuis les deux dernières éditions à lui assurer une omniprésence dans toutes les activités au programme, et ce, pour un partenariat à part entière. 
L’invité de cette année est la Tunisie, l’objectif est de mettre la lumière sur le cinéma de ce pays frère, qui a pu s’imposer aux niveaux régional et international, en proposant de nouvelles et ambitieuses visions cinématographiques. À cet égard, seront projetés cinq longs métrages, entre fiction et documentaire, de réalisatrices tunisiennes ayant abordé, à travers leurs œuvres, la question féminine et son impact sur la société tunisienne. Il s’agit de «C’était mieux demain» de Hinde Boujemaa (Tunisie, 2012), «Woh» de Ismahane Lahmar (Tunisie, 2017), «Benzine» de Sarra Abidi (Tunisie, 2017), «La voie normale» de Erige Sehiri (Tunisie-France, 2018) et «Narcisse» de Sonia Chamkhi (Tunisie, 2015). 

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