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Le VAR, le dernier né de l’assistance aux arbitres

Le monde du sport est un univers régi par les changements perpétuels. Les règles, les records et les tableaux d’honneur ne cessent d’évoluer. Le football a ainsi connu une véritable révolution avec l’introduction de la technologie du VAR en 2017.

Le VAR, le dernier né  de l’assistance aux arbitres

Considéré comme le sport le plus populaire au monde, le football déchaine les passions et les polémiques. Avec comme objectif de rendre le jeu plus juste, la FIFA a introduit en 2017 l’assistance vidéo à l’arbitre, plus communément appelée «VAR» (de l’anglais Video Assisting Referee). Une décision qui est loin de faire l’unanimité, entre les critiques portées au ralentissement du temps de jeu et l’omniprésence de l’interprétation de l’arbitre central du match, qui est le seul habilité à recourir ou non à la technologie. Par ailleurs, les plus sceptiques ont été bien obligés d’accepter la technologie sur la ligne de but, testée pour la première fois en décembre 2013 au Maroc. Des caméras ultra-sensibles, tournant à 600 images par seconde et installées à l’intérieur du but, déterminent sans équivoque que le ballon a franchi la ligne de but.
Au basketball, la National Basketball Association (NBA) a introduit depuis la saison 2002-2003 le recours aux répétitions pour permettre aux arbitres de prendre des décisions justes. En tout, ce sont 14 situations de jeu qui sont sujettes à l’interprétation et à la révision des arbitres. Au rugby, la vidéo a fait son apparition en 2001 avec une utilisation très basique. Intitulée «TMO» (Television Match Official), la technologie permet aux arbitres de se baser sur la révision d’un arbitre assistant chargé de revoir les actions. Deux faits de jeu sont sujets à la révision : le marquage d’un essai (l’aplatissement, la construction de l’action…) et les fautes. L’arbitre peut avoir recours à la vidéo lors d’un arrêt de jeu ou même lorsque le match est en cours.

Le Hawk-Eye, la technologie la plus utilisée dans les sports
La technologie la plus utilisée actuellement dans le monde des sports est le «Hawk-Eye» (l’œil de faucon). Développée dès la fin du 20e siècle, la technologie a été implémentée officiellement dans le monde du tennis en 2006, à l’occasion du Masters de Miami. Désormais, trois tournois du Grand Chelem sur quatre ont adopté le Hawk-Eye. Le dernier à montrer de la réticence est Rolland Garros, arguant que le tournoi se joue sur la terre battue et qu’il est donc facile pour l’arbitre de juger si une balle est bonne ou pas, puisqu’elle laisse une trace sur la surface de jeu. Depuis, le Hawk-Eye a conquis d’autres sports, pour atteindre un total de 18 disciplines dans lesquelles la technologie née au Royaume-Uni est actuellement utilisée.
Avec l’avènement de nouvelles technologies, toujours plus à la pointe, le sport est appelé à connaître d’autres révolutions, comme l’introduction de l’intelligence artificielle. Ce qui est certain, c’est que pour un sport dont la finale de la Coupe du monde est suivie par plus de la moitié de la planète, la mauvaise foi et les théories du complot ont de beaux jours devant elles. 

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