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Visite surprise de Pompeo à Bagdad pour contrer une «escalade» de l’Iran

Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a effectué mardi une visite surprise à Bagdad pour contrer une «escalade» attribuée à l’Iran, soupçonné de préparer des «attaques imminentes» contre les forces américaines dans la région.

Visite surprise de Pompeo à Bagdad pour contrer  une «escalade» de l’Iran
Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, avec son adjoint pour le Moyen-Orient, David Satterfield, et le chargé d’affaires américain en Irak, Joey Hood, à Bagdad. t Ph. AFP

Le mystère a plané pendant l’essentiel de la journée : après avoir annulé à la dernière minute une visite à Berlin au motif de «questions urgentes» à régler, le chef de la diplomatie des États-Unis a quitté la Finlande, où il se trouvait, pour une destination inconnue. Ce n’est qu’en fin de journée qu’une source gouvernementale irakienne a rapporté à l’AFP qu’il était en Irak. Le département d’État américain n’a confirmé la visite qu’une fois qu’il avait repris l’avion, en pleine nuit, pour se rendre à Londres où il doit reprendre mercredi le fil de sa tournée européenne. «La raison pour laquelle nous allons» à Bagdad «ce sont les informations qui indiquent une escalade des activités de l’Iran», a dit Mike Pompeo aux journalistes qui l’accompagnaient dans son voyage vers la capitale irakienne, où il a rencontré le Premier ministre, Adel Abdel Mahdi, et le Président Barham Saleh. 
Au terme de sa visite, il a déclaré avoir reçu «l’assurance» des dirigeants irakiens qu’ils «comprenaient que c’était leur responsabilité» de «protéger de manière adéquate les Américains dans leur pays». Sa visite en Irak, pays allié à la fois des États-Unis et de l’Iran, intervient en pleines tensions entre Téhéran et Washington. L’administration de Donald Trump, qui a fait de la République islamique d’Iran son ennemi numéro un au Moyen-Orient, a annoncé ces derniers jours l’envoi d’un porte-avions et de plusieurs bombardiers B-52 dans la région. Le déploiement, dénoncé comme un acte de «guerre psychologique» par Téhéran, a été assorti par la Maison Blanche d’un «message clair et sans équivoque au régime iranien : nous répondrons de manière implacable à toute attaque contre les intérêts des États-Unis ou de nos alliés». Le Pentagone a évoqué mardi des «signaux clairs et récents montrant que les forces iraniennes et leurs affidés font des préparatifs pour une attaque possible contre les forces américaines». «Il s’agit d’attaques imminentes, il s’agit d’attaques qui allaient se produire assez rapidement, nous avons appris leur existence et nous prenons toutes les mesures pour les empêcher», a martelé Mike Pompeo après son passage express à Bagdad. Il a dit espérer «que les Iraniens y penseront à deux fois avant d’attaquer des intérêts américains». 

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