Les États-Unis ont exprimé vendredi leur profonde préoccupation par les violations flagrantes des droits de l’Homme et les abus détaillés dans un rapport de l’ONU sur le Venezuela, soulignant qu’«aucune dictature ne dure éternellement» et que ce pays sera «bientôt libre». «Les États-Unis restent profondément préoccupés par les violations flagrantes des droits de l’Homme et les abus détaillés dans le rapport de l’ONU sur les droits de l’Homme. Ce rapport sur le Venezuela illustre la profondeur du désespoir et de la crise humanitaire» dans ce pays, a déclaré dans un communiqué la porte-parole du département d’État, Morgan Ortagus.
Ce rapport, ajoute la même source, «confirme que Nicolás Maduro et ses voyous commettent des violations flagrantes des droits humains du peuple vénézuélien et le prive de ses droits et libertés fondamentaux par la répression systémique, la torture et l’intimidation». L’une des statistiques les plus troublantes est que les Forces d’action spéciale de l’ancien régime de Maduro ont tué au moins 5.287 personnes en 2018 et au moins et quelque 1.569 autres jusqu’à la mi-mai 2019, indique la porte-parole.
Ce rapport fait suite aux allégations de torture et du meurtre de Capitán de Corbeta Rafael Acosta Arévalo, un officier de la marine vénézuélienne, décédé alors qu’il était sous la garde des voyous de Maduro et de leurs tuteurs cubains, rappelle le communiqué. «Aucune dictature ne dure éternellement», souligne la diplomatie américaine, assurant que le Venezuela sera «bientôt libre» et les responsables d’abus et de violations des droits de l’Homme dans ce pays «devront répondre de leurs actes».
La communauté internationale doit condamner le régime illégitime de Maduro et s’unir pour lutter contre son mépris volontaire des droits de l’Homme et de l’impunité, ajoute la même source, en appelant les pays qui n’ont pas encore officiellement reconnu le Président par intérim, Juan Guaido, à le faire dès que possible et à retirer tout soutien au pouvoir de facto de l’ex-régime de Maduro.
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a rendu public vendredi un rapport sur le Venezuela qui fait état de milliers de personnes tuées par les forces de sécurité, notant que l’exercice des libertés et droits fondamentaux, comme la liberté d’opinion, comporte dans ce pays «un risque de représailles et de répression». «Les principales institutions et l’État de droit au Venezuela ont été érodés», a déclaré la haute-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, qui s’est rendue à Caracas du 19 au 21 juin, en présentant ce rapport.
Washington profondément préoccupé par les violations flagrantes des droits de l’Homme détaillées dans un rapport de l’ONU
LE MATIN
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07 Juillet 2019
À 17:43