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Zohour Alaoui rend un vibrant hommage à Sa Majesté le Roi Mohammed VI

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Zohour Alaoui, présidente de la 39e session de la Conférence générale de l’Unesco, ancienne ambassadeur-déléguée permanente du Royaume auprès de cette Organisation, a rendu, mardi à Paris, un vibrant hommage à S.M. le Roi Mohammed VI pour l’immense intérêt que le Souverain n’a cessé d’accorder à l’Unesco. «Il me tient particulièrement à cœur de remercier mon Chef d’État, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour l’Homme hors du commun qu’Il est, pour notre chance de L’avoir, pour Sa vision engagée, déterminée et progressiste, pour l’immense intérêt qu’Il n’a cessé d’accorder à l’Unesco, pour avoir placé l’Éducation et la formation professionnelle au centre des priorités nationales du Maroc, pour agir, sans relâche, en faveur de la préservation et la restauration de notre patrimoine, pour placer l’humain au centre de toutes nos stratégies de développement durable, pour protéger, sans concessions aucunes, nos valeurs de tolérance et de respect de l’autre et pour assurer la transmission de ces valeurs à nos générations futures. Et enfin, pour veiller au respect des droits de la femme et pour m’avoir permis, moi, femme musulmane, africaine et arabe de me tenir debout, devant vous ce matin et d’être une femme, responsable et libre», a affirmé Mme Alaoui, qui a présidé la session d’ouverture de la 40e session de la Conférence générale de l’Unesco.
Mme Alaoui, première femme arabe, musulmane et africaine à présider la Conférence générale de l’Unesco (2017-2019), s’est attardée en outre sur les défis de l’Unesco durant son mandat (2017-2019), notamment ceux d’ordre financier avec la suspension des contributions de certains États membres. Malgré la perte «regrettable» de l’un des grands contributeurs de l’Unesco, le budget de l’organisation onusienne s’est stabilisé, a-t-elle dit, notant que l’Unesco ne doit en aucun cas dépendre de dons extrabudgétaires pour assurer son fonctionnement.
Mme Alaoui a souligné, dans un discours prononcé devant les représentants des 193 États membre et les dix États associés de l’Unesco, que le renouveau constitue un autre défi de l’Unesco, ajoutant que la directrice générale de cet organisme onusien a mis en place une politique visant à améliorer l’efficacité de l’organisation et son positionnement à l’échelle internationale.

Pour la diplomate marocaine, le troisième défi auquel faisait face l’Unesco est le multilatéralisme, dans le sillage de la menace de voir se rompre le dialogue entre certains membres de l’Organisation, laissant planer des doutes sur l’avenir de l’Unesco, faisant observer que ce doute existe toujours et interpelle l’ensemble des membres de l’organisation onusienne. Elle s’est aussi attardée sur l’importance de créer les conditions de la paix non seulement pour établir un état de paix, mais aussi pour instaurer une durabilité de la paix, notant que la mission principale de l’Unesco consiste à œuvrer à la durabilité de la paix et à prévenir les conflits et à promouvoir l’éducation à la paix et la lutte contre les discours suprématistes, racistes et haineux.
Mme Alaoui s’est également arrêtée sur le rôle de l’Unesco en matière de protection et de préservation du patrimoine de l’humanité, qui représente la mémoire collective des peuples et qui s’érige aujourd’hui en tant que «rempart» contre l’obscurantisme, le repli sur soi et le radicalisme de par le monde, insistant sur la responsabilité collective dans la transmission de ce témoigne civilisationnel aux générations futures. L’Unesco est «l’unique» organisation qui a pour mandat la transmission des valeurs, qui mène un combat contre l’obscurantisme, la suprématie des égoïsmes et le culte du défaitisme, pour préserver «notre part d’humanité et pour nous permettre de communiquer, de vivre ensemble et pour permettre un avenir non pas subi mais voulu», a-t-elle dit. Mme Alaoui a en outre souligné la richesse du programme de cette 40e Conférence générale de l’Unesco et des débats qui accompagneront ses travaux, qui verront la participation de plusieurs Chefs d’État ainsi que des ministres de l’Éducation et de l’enseignement des États membres. n

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