60% des entreprises de la région EMEA concernées dans les 12 prochains mois

La majorité des entreprises de la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) ont connu au moins un événement perturbateur au cours des 12 derniers mois. Selon une enquête menée par Dell Technologies auprès de 1.000 décideurs informatiques, 80% des entreprises sondées ont été impactées, contre 77% en 2018. Plus inquiétant, 60% d’entre elles sont susceptibles de connaître au moins un événement perturbateur au cours des 12 prochains mois. Fait marquant, relève l’enquête, «les entreprises qui recourent à plus d’un seul fournisseur pour la protection de leurs données sont environ deux fois plus sujettes à subir un cyber-incident pouvant détruire leurs données : 35% des entreprises qui font appel à deux fournisseurs ont été les victimes d’un cyber-incident, contre 20% seulement pour celles qui ne font appel qu’à un seul fournisseur», précisent les auteurs.
Au cours des 12 derniers mois, le coût lié à la perte de données a, quant à lui, diminué, passant de 999.338 dollars en 2018 en moyenne à 915.994 dollars un an plus tard. «Il convient de préciser que les dépenses liées aux diverses perturbations pouvant survenir demeurent nettement plus élevées pour les entreprises qui font appel à plus d’un seul fournisseur de protection des données», souligne Dell Technologies. Pour ces entreprises, les coûts liés aux interruptions de service demeurent deux fois plus élevés et les coûts liés à la perte de données près de 5 fois plus importants.
En outre, les solutions actuelles de protection des données semblent être mises à mal par les nouvelles technologies qui ont émergé récemment. Si l’étude menée par Dell Technologies indique que presque toutes les entreprises régionales investissent dans les technologies nouvelles ou émergentes, elle révèle que près des trois quarts (69%) des personnes interrogées sont persuadées que ces technologies émergentes rendent la protection des données beaucoup plus complexe. Par ailleurs, fait remarquer l’étude, plus de la moitié des personnes qui utilisent des technologies nouvelles ou émergentes ont du mal à développer des solutions adéquates de protection des données face aux technologies de pointe.