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Les achats en ligne voués à un avenir encore plus florissant

Le commerce en ligne vit ses plus beaux jours et le meilleur reste à venir. Une récente enquête menée auprès des consommateurs au niveau international, entre autres, par la Cnuced, montre que la pandémie Covid-19 a changé à jamais les comportements d’achat en ligne qui sont susceptibles d’avoir des effets durables. Autant dire qu’il faut d’urgence en tirer des leçons.

Les achats en ligne voués à un avenir encore plus florissant

Le commerce en ligne prospère actuellement et le meilleur est à venir, grâce au coronavirus. C’est ce qui ressort d’une récente enquête menée auprès des consommateurs au niveau international par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) et la Netcomm Suisse eCommerce Association, en collaboration avec le Brazilian Network Information Center (NIC.br) et Inveon. «La pandémie Covid-19 a changé à jamais les comportements d’achat en ligne», qui «sont susceptibles d’avoir des effets durables», ont indiqué les auteurs de l’enquête. Ce sondage montre que, du fait de la pandémie, plus de la moitié des répondants achètent désormais plus fréquemment en ligne et comptent davantage sur Internet pour les actualités, les informations relatives à la santé et les divertissements numériques. Il relève que les consommateurs des économies émergentes ont fait le plus grand virage vers les achats en ligne.

«La pandémie Covid-19 a accéléré la transition vers un monde plus numérique. Les changements que nous apportons maintenant auront des effets durables à mesure que l’économie mondiale commencera à se redresser», a déclaré le secrétaire général de la Cnuced, Mukhisa Kituyi. Il souligne que l’accélération des achats en ligne dans le monde montre l’urgence de garantir que tous les pays peuvent saisir les opportunités offertes par la numérisation alors que le monde passe de la réponse à la pandémie à la reprise.
Toutefois, nuance l’enquête, si les achats en ligne augmentent, les dépenses de consommation diminuent. En effet, les achats en ligne ont augmenté de 6 à 10 points de pourcentage dans la plupart des catégories de produits. 
Les plus grands gagnants sont les TIC/électronique, le jardinage/bricolage, les produits pharmaceutiques, l’éducation, les meubles/produits ménagers et les cosmétiques/soins personnels. En revanche, les dépenses mensuelles moyennes en ligne par acheteur ont nettement reculé. Les consommateurs ont reporté des dépenses plus importantes ou se concentrent davantage sur les produits essentiels. 

Les secteurs du tourisme et des voyages ont subi la plus forte baisse, les dépenses moyennes par acheteur en ligne ayant chuté de 75%. L’enquête a révélé que l’augmentation des achats en ligne est plus forte chez les femmes et les personnes diplômées de l’enseignement supérieur, ainsi que chez les personnes âgées de 25 à 44 ans. Par ailleurs, les auteurs de l’enquête appellent à tirer des leçons de ces résultats. «Les entreprises qui placent le commerce électronique au cœur de leurs stratégies commerciales sont préparées pour l’ère post-Covid-19», a déclaré Yomi Kastro, fondateur et PDG d’Inveon. «Il existe une énorme opportunité pour les industries qui sont encore plus habituées aux achats physiques, comme les biens de consommation à évolution rapide et les produits pharmaceutiques.» «Dans le monde post-Covid-19, la croissance sans précédent du commerce électronique perturbera les cadres de vente au détail nationaux et internationaux», a déclaré Carlo Terreni, président de NetComm Suisse eCommerce Association. «C’est pourquoi les décideurs politiques devraient adopter des mesures concrètes pour faciliter l’adoption du commerce électronique parmi les petites et moyennes entreprises, créer des viviers de talents spécialisés et attirer les investisseurs internationaux du commerce électronique», 
conclut-il. 

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