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André Azoulay : La réunion à Bayt Dakira du Centre de recherches sur le droit hébraïque au Maroc donne «tout son sens à l’exceptionnel momentum» né de la visite historique de S.M. le Roi à cet Espace emblématique

André Azoulay : La réunion à Bayt Dakira  du Centre de recherches sur le droit hébraïque au Maroc donne «tout son sens à l’exceptionnel momentum» né de la visite historique  de S.M. le Roi à cet Espace emblématique

La réunion à Bayt Dakira du Centre d’études et de recherches sur le droit hébraïque au Maroc, dans le cadre de sa quatrième Rencontre scientifique, et l’annonce à cette occasion de la mise en chantier du projet de l’Institut Insania «donnent tout son sens et sa profonde légitimité à l’exceptionnel momentum né de la visite historique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, il y a quelques jours, à cet Espace emblématique», a déclaré, samedi à Essaouira, André Azoulay, Conseiller de S.M. le Roi et président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador.
S’exprimant lors de ce conclave, initié en partenariat avec l’Association Essaouira-Mogador et la Fondation allemande Konrad Adenauer Siftung, sous le thème «Quand le Maroc donne du sens à sa diversité : la singularité du droit hébraïque dans le droit national», M. Azoulay a mis en relief le fait que cette Rencontre scientifique est «exceptionnelle à plusieurs égards», notant qu’elle se tient après la visite historique effectuée par S.M. le Roi à cet Espace. «C’est une nouvelle page d’histoire qui s’est écrite dans cette Maison», s’est-il félicité.
À cet effet, le Conseiller de S.M. le Roi a indiqué que la visite effectuée récemment par le Souverain à Bayt Dakira a eu un impact «sans précédent, toutes latitudes et tous continents confondus». Soulignant l’importance de la notion de droit associé aux études sur la place des juridictions rabbiniques au Maroc, M. Azoulay a aussi mis en avant le caractère «imprescriptible et universel» des valeurs de justice, de dignité et de liberté qui «ne connaissent ni frontières, ni religions et qui se conjuguent de la même façon et avec les mêmes exigences pour tous». «Ce message, profondément marocain, qui est celui de l’ADN de Bayt Dakira, nous dit qu’il faut d’abord accepter le débat contradictoire et ne pas déroger à l’universalité et aux fondements de toutes ces valeurs», a soutenu le Conseiller de S.M. le Roi.
M. Azoulay a, en outre, tenu à saluer la mise en chantier du projet de l’Institut «Insania», initié avec le concours du département Histoire et Sociologie de l’Université de Bordeaux, affirmant que ce projet a vocation à travailler dans le cadre des travaux sur les Humanités avancées en partenariat avec les réseaux européens et africains déjà actifs dans cette discipline.
Lancé à l’occasion de cette Rencontre scientifique et académique de grande envergure, marquée par la participation d’un aréopage de personnalités, dont des experts, des chercheurs et des professeurs universitaires issus de plusieurs établissements, centres et instituts supérieurs de recherche aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, l’Institut «Insania» pour les Humanités avancées en Afrique et en Méditerranée est le premier Institut de ce genre dans les régions d’Afrique du Nord et de l’Ouest. «Insania» se propose, au carrefour d’affluents culturels, religieux et historiques multiples, de mener une politique de développement et de diffusion des sciences humaines et sociales, plaçant l’humanisme et sa diversité au cœur de leurs préoccupations. À travers l’accueil de résidents, la mise en place de séminaires en résidence et l’organisation de journées internationales, cet établissement, sur le modèle des instituts d’études avancées qui ont essaimé à travers le monde, a ainsi pour ambition de contribuer à l’étude et à la connaissance de l’Humain dans ses dimensions culturelles et sociales, et en relation avec son environnement, dans son unité et sa pluralité.
À rappeler que plusieurs thématiques étaient au cœur des débats et des discussions lors de cette quatrième Rencontre scientifique du Centre d’études et de recherches sur le droit hébraïque au Maroc, à savoir «La centralité de la tolérance dans la pensée et l’action de S.M. le Roi», «Singularités du Royaume au prisme de la culture du dialogue», «Réflexions juridiques sur le droit hébraïque marocain», «Des droits de l’Homme aux droits économiques et sociaux», «Droits et cultures dans les sociétés musulmanes, le cas marocain», «La positivisation des normes dans le contexte de l’Afrique musulmane», «Les principes rabbiniques d’interprétation juridique» et «La tradition orale judéo-amazighe, un patrimoine culturel singulier». 

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