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Beaucoup de choses rendaient la 139e édition de la Coupe d’Angleterre unique. D’abord le huis clos imposé par le coronavirus, qui s’est invité pour la première fois à Wembley à ce stade de la compétition. Ensuite, le brassard porté par Pierre-Emerick Aubameyang, le premier joueur africain à aborder une finale de FA Cup en tant que capitaine de son équipe. Le scénario du match a, quant à lui, été plein de suspense et de rebondissements. Très vite, ce sont les Blues qui brisent la monotonie du silence de Wembley, lorsque Christian Pulisic exploite à merveille une talonnade d’Olivier Giroud. Tous les échecs de cette saison remontent alors dans la mémoire des Gunners et leurs supporters. Mais s’ils ont atteint leur 21e finale dans la compétition – un record –, ce n’est pas pour y faire de la figuration. Et souvent dans ces situations, le héros gabonais jaillit pour sauver la partie.
À la demi-heure de jeu, Aubameyang trompe Azpilicueta et le pousse à commettre l’irréparable. Le Gabonais bat Willy Caballero depuis le point de pénalité. La rencontre prend un nouveau tournant et les Blues commencent à douter. Surtout lorsque Pulisic et Azpilicueta quittent le terrain pour cause de blessure, ce qui impacte sérieusement l’équilibre de toute la formation de Frank Lampard. Profitant de la passivité de la défense, Aubameyang se joue de Kurt Zouma, avant de piquer le ballon au-dessus de Caballero, le battant ainsi pour la deuxième fois de l’après-midi.
La suite de la rencontre n’apporte aucune nouveauté et Arsenal est sacré champion de la Coupe pour la 14e fois de son histoire. Un record absolu, qui fait oublier la saison catastrophique des Gunners, qui ont terminé la Premier League à une piètre neuvième place. La venue de Mikel Arteta a au moins permis de se qualifier en Europa League. Quant aux futurs coéquipiers de Hakim Ziyech, les errances défensives et les blessures semblent les principales lacunes de la formation de Frank Lampard.
