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Les boxeurs marocains passeront par Dakar pour aller à Tokyo

À quelques semaines du coup d’envoi du tournoi de Dakar qualificatif pour les JO de Tokyo 2020 (20-29 février), l’équipe nationale masculine peaufine sa préparation à l’Institut national des sports Moulay Rachid à Salé. Les filles quant à elles sont à pied d’œuvre à la salle à Al Amal à Rabat. «Le Matin» a vécu au sein l’équipe nationale pendant une journée. Visite guidée.

D’un stage à l’autre, les pugilistes des équipes nationales masculines et féminines intensifient leurs préparations pour le tournoi de Dakar qualificatif au JO Tokyo 2020. À quelques semaines de ce tournoi décisif, le directeur technique national, Mounir Barbouchi, nous a donné rendez-vous pour assister à une séance d’entraînement sur le ring de l’Institut national des sports Moulay Rachid où se prépare l’équipe nationale homme. L’ambiance était studieuse. Alors que certains continuaient de s’échauffer, d’autres travaillaient au sac de sable afin de développer des compétences de frappe et surtout concrétiser les exercices réalisés dans le vide et améliorer les déplacements. Tout cela sous le regard des entraîneurs qui interviennent de temps en temps pour prodiguer des conseils.
Peu importe la souffrance, le plus important est d’être prêt le jour J pour décrocher le billet pour Tokyo. Et cela passe par la case des rudes entraînements. Mohamed Hamout, qui avait déjà disputé les JO de Rio de Janeiro en 2016, se sent plus que jamais fort : «Comme vous le savez, au cours des dernières années, j’ai pu me mesurer à des boxeurs des écoles russe, ouzbek et kazakh, qui sont les meilleurs au monde. Une expérience qui m’a beaucoup apporté. Maintenant, je me sens prêt pour aller chercher une médaille lors des prochains JO et porter haut les couleurs du Maroc».
Même son de cloche chez Hamza Rabii (63 kg), petit frère du champion Mohamed Rabii, qui affiche ses ambitions : «Cela fait un an qu’on est en stage continue et la préparation s’intensifie à l’approche du tournoi qualificatif. Je suis prêt à affronter mes prochains adversaires, quelle que soit leur force». Entamées il y a près de quatre ans, ces préparations pour les JO ont été intenses et riches en expériences, grâce notamment aux différents stages effectués dans des pays ayant une grande tradition de boxe, à l’instar de Cuba, la Russie, la Turquie, la France ou certains pays d’Asie centrale.

L’équipe nationale dames se frotte à l’Espagne
À l’instar des hommes, la sélection nationale dames poursuit également sa préparation pour le tournoi de Dakar. C’est à la salle Al Amal à Rabat, à quelques encablures de l’Institut Moulay Rachid, qu’elles s’entraînent. Jeudi dernier, elles ont disputé plusieurs combats contre la sélection espagnole, en stage au Maroc. Rencontré en marge de ce mini tournoi amical, Widad Bertale, vice-championne d’Afrique dans la catégorie des 57 kg, parle d’une ambiance chaleureuse et du travail sans relâche des boxeuses : «La préparation a été bonne, l’ambiance est très sereine au sein de l’équipe et le staff technique est à la hauteur».
Sa coéquipière Oumayma Bel Habiba (69 kg), qui revient d’un tournoi en France, affirme de son côté que toutes les participations à des compétitions à l’étranger apportent beaucoup aux membres de la sélection. «Nous avons effectué un stage d’un mois en France ponctué par un tournoi international, c’était une expérience bénéfique où nous avons réalisé de bons résultats. Aujourd’hui, nous sommes prêtes à 100% pour la prochaine échéance à Dakar et nous sommes déterminés en tant qu’équipe à arracher des billets qualificatifs pour Tokyo 2020». 

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